Tous les cinq candidats à la direction du Parti libéral affirment avoir réglé le montant final de 125 000 $ requis pour rester en course. Alors qu'ils se préparent pour les débats en français et en anglais à Montréal la semaine prochaine, les candidats dévoilent de nouvelles propositions politiques pour convaincre les Canadiens de les soutenir.
Le 24 février, le débat en français sera modéré par Pierre Jobin, ancien animateur de TVA-Québec. Le débat en anglais, quant à lui, aura lieu le 25 février et sera animé par Hannah Thibedeau, ancienne animatrice de CBC News.
Avant ces deux débats, les candidats présentent des propositions sur divers sujets, notamment les dépenses gouvernementales, le logement, l'énergie, la sécurité alimentaire et l'assurance-emploi.
Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada, est considéré comme le favori de la compétition, avec plus de 80 appuis d'élus. Il a annoncé avoir soumis le paiement final de 125 000 $ pour sa campagne.
Dans une interview, Carney a déclaré qu'un gouvernement sous sa direction fonctionnerait avec un déficit pour investir et développer l'économie canadienne. Il a également exprimé son soutien à un pipeline reliant l'ouest à l'est et à la nécessité de supprimer les barrières commerciales interprovinciales.
Chrystia Freeland, ancienne ministre des Finances, a reçu 26 endorsements. Elle se positionne comme une négociatrice expérimentée face à l'administration Trump. Dans une récente interview, elle a qualifié les tarifs de Trump d'"acte d'automutilation".
Freeland a également dévoilé un plan en dix points pour résoudre la crise du logement au Canada, qui inclut des initiatives pour rendre le logement plus abordable et des programmes de location-achat.
Karina Gould, ancienne leader de la Chambre des communes, a également payé le montant requis. Elle s'engage à élargir l'accès à l'assurance-emploi et à introduire un revenu de base universel si elle devient Première ministre.
Lors d'une récente intervention, Gould a abordé la nécessité d'un "dialogue" sur les pipelines, tout en soulignant l'importance d'une réponse forte face aux menaces de Trump concernant les tarifs.
Frank Baylis, homme d'affaires montréalais, a présenté son plan de sécurité énergétique, visant à établir des corridors de pipelines pour le gaz naturel. Il critique également l'approche du gouvernement fédéral face à Trump.
Ruby Dhalla, ancienne députée, se positionne comme une véritable outsider dans la course. Elle a promis de durcir les lois sur l'immigration et de passer à un modèle de soins de santé communautaire.
Le Parti libéral choisira son prochain leader, et donc le prochain Premier ministre du Canada, le 9 mars. Les débats à venir seront cruciaux pour les candidats afin de convaincre les Canadiens de leur vision pour l'avenir du pays.