
À Melun, la politique locale prend un nouveau tournant avec l'émergence de Rémy Béhagle, enseignant et candidat de LFI pour les municipales de mars 2026. Cette campagne, marquée par des divisions à gauche, s'annonce pleine d'incertitudes. La ville-préfecture, détenue par la droite depuis 1947, pourrait connaître un changement.
La gauche, désunie, se prépare à affronter une élection cruciale. Rémy Béhagle, âgé de 38 ans, a été nommé tête de liste par LFI. Il prône l'union de la gauche pour établir un programme de rupture axé sur la justice sociale et l'écologie. Pour lui, la politique doit se concentrer sur les compétences et l'union des bonnes volontés.
Malgré des espoirs d'union, les discussions entre LFI, Écologistes, PS et PCF n'ont pas abouti à une liste commune. Rémy Béhagle reste optimiste quant à une éventuelle alliance au second tour, dépendant des résultats de chacun. Il attend des réponses lors de la convention nationale de LFI.
Céline Gillier, socialiste et élue d'opposition depuis 2020, se présente avec le soutien du PCF et d'autres partis. Elle souligne l'importance de l'union pour contrer l'adversaire sortant. Pour elle, les électeurs décideront en fonction de la pertinence des projets proposés.
De son côté, Bénédicte Monville, écologiste, refuse de rejoindre Béhagle, préférant construire un projet basé sur l'expérience. Elle met l'accent sur les besoins des Melunais, affirmant que c'est avant tout une question d'humanité.
À droite, plusieurs candidats émergent, dont Philippe Martin, qui veut redresser Melun sur divers aspects, notamment la situation financière. Il alerte sur les dettes de la ville, appelant à la suppression des dépenses inutiles.
Dominique Lioret, ancien maire, se présente avec un objectif clair : "Virer la macronie de Melun". Son projet inclut une union des droites, mais Philippe Martin s'oppose à cette alliance, prônant une union plus large autour de projets pour la ville.
Kadir Mebarek, maire depuis octobre 2023, se représente pour la première fois. Il met en avant les avancées réalisées, telles que les travaux liés au Tzen 2 et les efforts pour améliorer la sécurité. Malgré des défis, il insiste sur l'importance de rassembler les Melunais.
Sa vision politique est centrée sur l'unité, cherchant à éviter les divisions au sein de la population. Il défend une approche qui favorise la coopération plutôt que les conflits.
La campagne électorale à Melun s'annonce intense et pleine de rebondissements. Les candidats de gauche et de droite devront naviguer dans un paysage politique complexe. Les résultats des élections municipales de mars 2026 pourraient bien redéfinir l'avenir de la ville.