La candidature de Garamendi se renforce avec le soutien de Ceim, Foment et Ata pour rivaliser avec Cuerva au sein de Cepyme
Introduction
La présidente de CEOE Valladolid, Ángela de Miguel, a presque finalisé la liste des membres de son Comité Exécutif pour les élections de Cepyme prévues le 20 mai. Cette liste inclut des figures influentes de diverses organisations patronales, soulignant l'importance de la représentation territoriale.
Composition du Comité Exécutif
Parmi les membres choisis par la candidate soutenue par Antonio Garamendi, on retrouve des représentants de puissantes organisations comme CEIM de Madrid et Foment del Treball de Catalogne. De plus, des secteurs variés tels que l'industrie, la construction et l'hôtellerie sont également représentés.
La liste finale comptera 27 hommes et femmes, et elle sera élargie dans les jours à venir. Les candidatures doivent être soumises avant le 10 mai, offrant ainsi une fenêtre pour d'éventuels ajustements.
Défis et Absences
Malgré la diversité de la liste, certaines absences notables se font sentir. Par exemple, la patronale de Castilla y León, d'où provient Ángela de Miguel, détient 40 voix, mais n'est pas représentée. D'autres régions, comme Castilla-La Mancha et Andalousie, manquent également à l'appel.
Ces absences pourraient influencer le résultat des élections, car les voix des organisations ne se traduisent pas toujours de manière directe en votes lors de l'assemblée électorale.
Support et Division
La candidature de De Miguel a reçu le soutien de plusieurs organisations, y compris les autonomes d'ATA et les jeunes entrepreneurs de CEAJE. Cependant, il existe une division notable au sein des organisations sectorielles, ce qui pourrait compliquer les dynamiques de vote.
Dans le camp de Gerardo Cuerva, des soutiens sont également présents dans des régions stratégiques, ce qui ajoute une couche de complexité à la compétition électorale.
Programme et Objectifs
Le programme de De Miguel se concentre sur des enjeux cruciaux tels que la bureaucratie, la pression fiscale et l'accès au crédit. Elle vise également à promouvoir la digitalisation des PME et à réduire la morosité et l'absentéisme.
Son objectif est de présider Cepyme pendant quatre ans, en garantissant que les PME restent au centre de l'activité économique et sociale. Cette vision est essentielle pour le développement du tissu entrepreneurial espagnol.
Conclusion
Les élections à Cepyme s'annoncent compétitives, avec des candidatures aux visions divergentes. Ángela de Miguel et Gerardo Cuerva représentent des approches différentes pour l'avenir des PME en Espagne. La manière dont ces enjeux se matérialiseront lors des votes sera déterminante pour l'orientation future des organisations patronales.
