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Les Quatre 'socios' Potentiels De Podemos Se Rebellent Contre La Candidature De Montero : "Cela N'Aide Pas"

Publié le : 8 avril 2025

Introduction

Les eaux tumultueuses de la gauche connaissent un nouveau remous qui pourrait bouleverser le débat sur l'unité. En l'espace d'une semaine, la nécessité d'une liste commune pour contrer la droite a laissé place à des querelles internes sur les noms et le pouvoir. Ce changement est survenu après que Podemos a désigné Irene Montero comme la candidate aux élections générales.

La désignation d'Irene Montero

Ce mouvement précoce a exacerbé les tensions entre les différents partis cherchant à reconstruire l'unité. Les critiques ont afflué de la part de groupe tels qu'Izquierda Unida et Sumar, qui ont dénoncé la précipitation et le moment choisi. Ils estiment que la reconstruction de l'unité ne peut pas se faire sur des noms, mais plutôt à travers un pacte programmatique.

Actuellement, la situation est très différente de celle de 2016 et 2019, lorsque Podemos et IU avaient formé Unidas Podemos sous le leadership de Pablo Iglesias. En 2023, Yolanda Díaz avait réussi à capitaliser sur les espoirs grâce à son aura, mais aujourd'hui, le leadership reste contesté et incertain.

Les enjeux du leadership

Le rôle de leader pour une future candidature est désormais un sujet de dispute. Les appels à créer un "front large" visent à établir une nouvelle entente plus démocratique et horizontale. Cependant, cette quête d'unité semble davantage être une somme de faiblesses qu'une véritable force. Podemos tente de conditionner le débat en prenant les devants.

La position de Montero, qui s'oppose à la guerre et aux dépenses militaires, cherche à la positionner comme un leader moral. Cela contraste avec Yolanda Díaz, qui, en tant que vice-présidente, se trouve limitée dans ses actions contre les décisions du gouvernement concernant la défense.

Les réactions des autres partis

Pablo Iglesias a récemment affirmé que Podemos possède des leaderships qui s'expriment clairement, en opposition à un Sumar en décomposition. Il considère que la formule actuelle est "perdante" et que son parti sera "généreux" envers les plus petites formations politiques souhaitant s'unir.

De son côté, Sumar a réagi en affirmant que l'unité se construira différemment. Lara Hernández a souligné que ce ne sont pas les figures de Podemos qui définiront les conditions, mais bien le peuple. Cela montre que le chemin vers l'unité est encore long et semé d'embûches.

La position d'Izquierda Unida et des Comunes

Antonio Maíllo, d'Izquierda Unida, a rejeté l'idée d'une désignation "à doigt" pour le candidat. Il a plaidé pour des primaires communes où tous ceux qui le souhaitent pourraient participer. Une fois le résultat connu, il faudra le respecter et s'organiser en conséquence.

Aina Vidal, des Comunes, a également critiqué l'initiative de Podemos, affirmant que cela ne sert à rien d'avancer des débats pour des élections qui auront lieu dans plus de deux ans. Cette précipitation n'aide pas à construire une véritable unité.

Conclusion

En somme, la situation actuelle de la gauche est marquée par des tensions internes et des incertitudes sur le leadership. Les tentatives de Podemos de prendre les devants risquent de compliquer davantage le dialogue nécessaire pour établir une unité solide. La voie vers les élections s'annonce encore complexe, et les partis devront travailler ensemble pour surmonter ces défis.

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