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À Cannes, l’épicerie fine « Ma Femme Est Une Cochonne » doit retirer son enseigne

Publié le : 20 mars 2025

Une enseigne controversée à Cannes

Dans les Alpes-Maritimes, une nouvelle épicerie fine a ouvert ses portes au nord de Cannes. Cependant, elle a rapidement attiré l'attention de la mairie en raison de son nom provocateur. Les associés de ce commerce, David Prince et son partenaire, ont choisi d'appeler leur magasin « Ma femme est une cochonne ». Cette décision a suscité un vif débat.

La mairie a demandé le retrait de l’enseigne quelques semaines après son installation. David Prince affirme que cette demande a été faite sans préavis. Il indique que de nombreux commerçants n'ont jamais demandé d'autorisation pour leurs enseignes, mais que leur cas a été traité différemment.

Réaction de la mairie

La ville de Cannes a fermement réfuté les arguments des commerçants. Elle a souligné que l'installation de l'enseigne avait été faite sans autorisation préalable. De plus, la mairie a mentionné l'absence de régularisation malgré plusieurs relances. Pour elle, il s'agit d'une question de droit, sans lien avec le contenu de l'enseigne.

La mairie insiste sur le fait qu’elle ne s'exprime pas sur le contenu de l'enseigne, mais sur la nécessité de respecter les règlements locaux. Cela a créé une tension entre les commerçants et les autorités locales.

La défense des commerçants

Face à cette situation, David Prince se défend en affirmant qu'il n'y a aucune provocation sexuelle dans le choix du nom. Selon lui, l'idée est née d'une blague entre amis. Il décrit son équipe comme des bons vivants qui aiment faire rire les gens. La majorité des clients trouvent le nom amusant, et même sa femme en rit.

Bien que l'enseigne ait été retirée, le nom « Ma femme est une cochonne » ne disparaîtra pas. Les commerçants prévoient de l'installer à l'intérieur de la boutique, illuminée derrière la vitrine, afin de continuer à attirer l'attention.

La réaction du public

Ce choix de nom a suscité des réactions variées parmi le public. Certains le trouvent drôle, tandis que d'autres le jugent déplacé. Les commerçants espèrent que leur stratégie de communication portera ses fruits et attirera une clientèle curieuse.

En attendant, la situation reste tendue entre les propriétaires de l'épicerie et la mairie. Les clients devront décider eux-mêmes de la pertinence de ce nom lors de leur visite.

Conclusion

Cette affaire à Cannes illustre les tensions entre la créativité commerciale et les réglementations municipales. Les commerçants, malgré les défis, souhaitent maintenir leur identité unique. Le débat sur le nom de l'enseigne soulève des questions sur la liberté d'expression dans le commerce. Les prochaines semaines seront cruciales pour l'avenir de cette épicerie fine.

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