BUENODIA

Dans la capitale automobile du Canada, les ateliers de réparation affirment que les techniciens qualifiés sont presque impossibles à trouver.

Sports et LoisirsParapharmacie
capitale - Dans la capitale automobile du Canada, les ateliers de réparation affirment que les techniciens qualifiés sont presque impossibles à trouver.

La Pénurie de Techniciens à Windsor

Dans la capitale automobile du Canada, les ateliers de réparation peinent à recruter des techniciens qualifiés, malgré un taux de chômage élevé. À Windsor, en Ontario, un atelier local cherche désespérément des techniciens automobiles pour répondre à la demande croissante. La situation est critique, avec 2 500 postes vacants dans toute la province.

Un Défi de Recrutement

Peter Solly, propriétaire de Macdonald's Auto Repair and Maintenance, a envisagé d'embaucher un travailleur étranger temporaire. Cependant, il a également proposé des primes de signature de 20 000 $ pour attirer de nouveaux techniciens. Malgré ces efforts, il n'arrive toujours pas à recruter des personnes qualifiées.

Solly souligne que la situation est difficile à croire. "C'est incroyable, mais c'est notre réalité aujourd'hui", a-t-il déclaré. Avec un taux de chômage de 11,2 %, Windsor fait face à une pénurie de techniciens qui dure depuis un certain temps.

Problèmes de Formation

Les groupes industriels affirment que les écoles doivent promouvoir les métiers techniques plus tôt. Scott Jennings, co-président de l'Association professionnelle de réparation automobile de Windsor, a noté un manque de compétences chez les nouveaux diplômés. Il souligne que les programmes de formation n'ont pas été mis à jour depuis plus de dix ans.

Les propriétaires d'ateliers affirment que les techniciens qualifiés peuvent gagner entre 100 000 $ et 150 000 $ par an. Jennings insiste sur la nécessité d'une meilleure collaboration avec les écoles pour former correctement les futurs techniciens.

Une Génération de Retraite

Glenn Willis, technicien automobile depuis près de 50 ans, met en lumière le fait qu'une génération de professionnels s'apprête à prendre sa retraite. Cela va aggraver la pénurie de main-d'œuvre. "Nous sommes dans le groupe des baby-boomers, et nous commençons tous à nous fatiguer", a-t-il déclaré.

Solly fait également remarquer que la perception des carrières manuelles a changé. "Il y a quinze ans, on disait d'aller à l'école pour obtenir un diplôme. Malheureusement, cela ne fonctionne pas toujours ainsi", a-t-il ajouté, soulignant que les carrières manuelles ne sont pas suffisamment promues.

Un Avenir Prometteur

Malgré les défis, Jennings organise une compétition de compétences pour les étudiants du secondaire intéressés par le métier de technicien automobile. Cependant, il constate un manque d'intérêt pour cette voie. Pourtant, il est clair qu'il y a de l'argent à gagner pour ceux qui sont prêts à apprendre.

Solly a des techniciens qui gagnent entre 100 000 $ et 150 000 $ par an. "Les gens ne le croient pas, mais c'est la vérité. C'est parfois incroyable pour moi qu'ils ne le voient pas", a-t-il déclaré.

Conclusion

La pénurie de techniciens à Windsor pose un défi majeur pour l'industrie automobile. Les ateliers de réparation doivent trouver des moyens d'attirer et de former de nouveaux talents. Avec des salaires compétitifs et une demande croissante, il est essentiel de réévaluer la perception des carrières manuelles pour garantir un avenir solide pour ce secteur.

Publié le : 23 juillet 2025
ParapharmacieSports et LoisirsHigh TechMaison déco
Maison décoHigh Tech