
Un homme dont les condamnations pour avoir pris d'assaut le Capitole des États-Unis ont été annulées par des grâces massives de Donald Trump a été arrêté pour avoir menacé de tuer le leader minoritaire démocrate Hakeem Jeffries. Christopher Moynihan, 34 ans, a envoyé des messages menaçants concernant Jeffries, qui devait prononcer un discours à New York.
Selon un rapport d'un enquêteur de la police de l'État, Moynihan a écrit : "Je ne peux pas laisser ce terroriste vivre." Il a également déclaré que Jeffries "devait être éliminé" et a ajouté, "Je vais le tuer pour l'avenir." Ces déclarations ont conduit à des accusations de menace terroriste contre lui.
Moynihan avait été condamné à 21 mois de prison pour sa participation à l'attaque du Capitole le 6 janvier 2021. En janvier, il faisait partie des centaines de rioters qui ont reçu une grâce de Trump lors de son premier jour de retour à la Maison Blanche. Ce pardon a suscité de vives critiques, notamment de la part de Jeffries.
Jeffries a remercié les enquêteurs pour leur action rapide, affirmant que la menace était crédible et que l'individu avait l'intention de la mettre à exécution. Il a ajouté que les forces de l'ordre devraient se concentrer sur la protection des communautés plutôt que de gérer des individus violents qui n'auraient jamais dû être graciés.
La police de l'État de New York a été informée de la menace par une task force du FBI. Moynihan a été traduit en justice dans un tribunal local du comté de Dutchess. Le procureur du comté, Anthony Parisi, a déclaré que son bureau examinait l'affaire pour sa validité juridique et factuelle.
Le 6 janvier, Moynihan a franchi les barricades de police avant d'entrer dans le Capitole. Il a été vu fouillant dans des documents sur le bureau d'un sénateur et a participé aux cris des autres rioters. Les procureurs ont souligné qu'il n'a quitté la chambre du Sénat que sous la contrainte de la police.
Cette affaire soulève des questions sur la sécurité des élus et la gestion des personnes ayant participé à l'attaque du Capitole. Les menaces contre les responsables politiques ne seront pas tolérées, et les autorités continuent de surveiller de près les individus ayant des antécédents violents.