Le parti centriste Primero Justicia (PJ) a décidé d'expulser l'ex-gouverneur Henrique Capriles après l'annonce de sa candidature aux élections de mai. Ces élections permettront de répartir les sièges de l'Assemblée nationale et 24 gouvernances. Cette décision a été prise suite à la suspension de son inhabilitacion par Nicolás Maduro.
Pour que Capriles puisse diriger la liste des dirigeants critiques envers l'opposante María Corina Machado, il a fallu que Maduro prenne cette décision. Le parti PJ a exprimé son mécontentement face à ces négociations avec la dictature, considérant cela comme une trahison de l'unité et du mandat populaire.
Dans un communiqué, PJ a déclaré : "Il est particulièrement indignant que Capriles et Tomas Guanipa aient été bénéficiaires de cette situation, alors que les partis légitimes du pays sont toujours persécutés." Cette situation se déroule alors que des prisonniers politiques sont présents, et que plusieurs membres du parti sont en clandestinité ou en exil.
En plus de Capriles, d'autres dirigeants ont également été expulsés, notamment Amelia Belisario, Ángel Medina, Pablo Pérez et Juan Requesens. Tous font partie d'un secteur minoritaire de l'opposition démocratique qui a décidé de former une nouvelle alliance politique. Cela se produit malgré la décision de l'opposition de s'abstenir après le méga-fraude présidentiel de l'année précédente.
À la tête de cette nouvelle alliance se trouvent Capriles et le gouverneur Manuel Rosales, leader de Un Nuevo Tiempo (UNT). Rosales a récemment annoncé sa candidature pour la gouvernance de l'état de Zulia, malgré les défis auxquels ils font face.
Capriles a été inhabilité par la Contraloría jusqu'en 2032, et une sentence du Tribunal Suprême de Justice a également été prononcée contre lui. Malgré cela, il a réussi à se faire attribuer une nouvelle carte électorale en créant un parti à la dernière minute, nommé Unión y Cambio.
Dans un message audio sur WhatsApp, Capriles a déclaré : "Le plus facile serait de ne rien faire, de rester les bras croisés. Les Vénézuéliens doivent être les grands protagonistes du retour à la démocratie." Cela montre sa détermination à continuer malgré les obstacles.
En résumé, l'expulsion de Capriles et d'autres dirigeants du parti PJ souligne les tensions au sein de l'opposition vénézuélienne. Les défis juridiques et politiques sont nombreux, mais certains leaders, comme Capriles, choisissent de ne pas abandonner. La situation politique au Venezuela reste complexe et en constante évolution.