
Un homme est soupçonné d'avoir incendié un camion dans une fourrière de Vaujours, en Seine-Saint-Denis. Les enquêteurs croient qu'il a agi pour détruire des preuves après avoir volé une cargaison de cigarettes. Cet incident a eu lieu en juillet 2024 et a des conséquences graves.
Le 17 juillet 2024, un incendie a ravagé une fourrière à Vaujours. Le suspect a utilisé un jerrican pour déclencher le feu, ce qui a causé des blessures graves à ses bras et jambes. Malgré sa tentative d'échapper à la police, il a été arrêté par le Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ) de Meaux.
Devant les enquêteurs, cet homme, originaire du Kremlin-Bicetre, est resté silencieux. Lors de son passage au tribunal correctionnel de Meaux, il a demandé un renvoi pour préparer sa défense, ce qui est son droit. Il sera jugé le 18 février prochain et a été placé en détention provisoire.
Un autre trentenaire, présent au tribunal, est également accusé d'avoir participé à l'attaque des livreurs. Cet homme conteste les accusations, affirmant que son téléphone ne se trouvait pas sur les lieux des faits. Son avocat a dénoncé les conditions de garde à vue, où il aurait été menotté à une chaise.
L’avocat a également demandé à obtenir les vidéos de l'interrogatoire de son client avant le procès. Ces éléments pourraient être cruciaux pour établir la vérité.
Le matin du 17 juillet, aux alentours de 6 heures, des employés d'une société de transport ont été attaqués par plusieurs individus cagoulés. Armés d'un marteau, ils ont forcé les livreurs à se coucher au sol pendant qu'ils volaient des cartons de cigarettes.
Avant de fuir, les voleurs ont aspergé le camion de livraison et l'intérieur du bar-tabac avec de la poudre d’extincteur. Le préjudice pour la société Logista, propriétaire des cigarettes, est estimé à environ 100 000 euros.
Les voleurs ignoraient qu'un des cartons contenait une puce de géolocalisation. Ce système a permis à la police de suivre leur trajet jusqu'à Chelles. Cela a conduit à la découverte d'un Renault Master utilisé pour transporter le butin.
Après expertise, le véhicule a été transféré dans la fourrière où l'incendie a éclaté. Ce sinistre a détruit sept véhicules et un mobile home, causant des dégâts estimés à 55 000 euros. Un gardien a été sauvé in extremis.
Cette affaire soulève des questions sur la sécurité et la criminalité organisée. Le suspect, en attendant son procès, reste présumé innocent. Les événements tragiques de cette nuit de juillet 2024 rappellent l'importance de la vigilance face à de telles menaces.