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Cargos du PSOE Recrutés par des Procédures Sélectives 'ad Hoc' : Manuel de l'Enchufisme à la Faffe pour les Militants Socialistes et leurs Familles

Publié le : 2 juin 2025

Introduction à la Faffe

Depuis sa création en 2003 jusqu'à sa fermeture en 2011, la Fondation Publique Fonds de Formation et d'Emploi, plus connue sous le nom de Faffe, a été impliquée dans de nombreux scandales. Cette agence de placement a permis à de nombreux ex-responsables et membres du PSOE andalou de bénéficier de postes financés par des fonds publics. La situation a suscité de vives critiques et des enquêtes.

Les irrégularités dans les recrutements

La Garde Civile a identifié jusqu'à 85 personnes ayant été recrutées de manière douteuse au sein de la Faffe. Parmi elles, des ex-maires et des proches de personnalités politiques, comme Carmen Ibanco, épouse de Juan Espadas. Son embauche en 2007 a été jugée irrégulière par les enquêteurs, qui ont noté un manque de transparence dans le processus.

Les investigations ont révélé que les principes de publicité et d'égalité des chances n'étaient pas respectés. Les responsables des ressources humaines procédaient souvent à des pré-sélections sans documenter leurs critères de choix, ce qui soulève des questions sur l'intégrité des recrutements.

Processus de sélection biaisé

Les offres d'emploi n'étaient pas toujours publiées, malgré les exigences légales. Lors des entretiens, seuls les candidats choisis étaient convoqués, rendant le processus opaque. La Garde Civile a constaté que les décisions étaient souvent prises sans respecter les procédures établies. Cela a conduit à des recrutements basés sur des liens personnels plutôt que sur des compétences.

Dans de nombreux cas, les candidats remplissaient les critères, mais le choix final semblait arbitraire. Les enquêteurs ont noté que les entretiens étaient souvent la seule évaluation à laquelle les candidats étaient soumis, ce qui pose des questions sur l'équité du processus.

Cas notables parmi les recrutements

Outre Carmen Ibanco, d'autres cas ont attiré l'attention, comme celui de Mustapha El Karkri El Hamdouni, dont l'entretien a eu lieu juste avant le recrutement des autres candidats. Les enquêteurs ont trouvé cette coïncidence suspecte, suggérant un processus de sélection biaisé. El Hamdouni avait des liens avec le PSOE, ce qui soulève des préoccupations quant aux favoritismes.

Un autre exemple est celui de Candela Aparicio Méndez, qui a été embauchée en raison de ses liens familiaux avec un ancien leader syndical. Une employée a témoigné qu'elle avait été instruite de l'embaucher, ce qui démontre le caractère clientéliste des recrutements à la Faffe.

Conséquences de la fermeture de la Faffe

La fermeture de la Faffe en 2011 a été marquée par des allégations de corruption et de favoritisme. La transition de son personnel vers le Service Andalou de l'Emploi (SAE) a été effectuée par le biais de la Loi du Enchufismo, qui a permis à de nombreuses personnes de conserver leur emploi malgré les controverses. Cela a soulevé des questions sur la transparence et l'intégrité du processus de réorganisation.

Les critiques ont souligné que cette loi a été mise en place juste avant les élections de 2012, ce qui a conduit à des soupçons de manipulation politique. Malgré ces allégations, le PSOE a réussi à maintenir une certaine influence, bien que les résultats électoraux aient finalement favorisé le PP.

Conclusion

La Faffe est un exemple emblématique des irrégularités dans le secteur public en Espagne. Les enquêtes ont révélé un système de recrutement biaisé, favorisant les liens personnels au détriment de l'équité. Les conséquences de ces pratiques continuent d'affecter la perception du public envers les institutions publiques et soulignent la nécessité d'une réforme en profondeur pour rétablir la confiance.

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