Lors du choix d'une carrière universitaire, l'employabilité est un critère essentiel. Les données montrent que la médecine et l'infirmière dominent ce domaine. Toutefois, il est intéressant de noter que le secteur de la vétérinaire se distingue également par un faible taux de surqualification.
Selon les statistiques gouvernementales, 85 % des vétérinaires trouvent un emploi correspondant à leur formation quatre ans après l'obtention de leur diplôme. Cette tendance s'explique par l'augmentation des animaux domestiques et la demande croissante de professionnels qualifiés. Un accord a également été signé pour améliorer les conditions de travail dans ce secteur.
Les experts, tels qu'Óscar Gutiérrez et Miguel Guillén, soulignent que les vétérinaires sont irremplaçables. "Qui peut remplacer un vétérinaire ? Personne", affirme Guillén. En Espagne, un vétérinaire ne peut être remplacé que par un autre vétérinaire, ce qui renforce la stabilité de l'emploi.
Les sciences de la santé continuent d'occuper des positions élevées dans les classements universitaires. Les diplômés en infirmière affichent un taux de surqualification de seulement 2,3 %, tandis que pour la médecine, ce chiffre est inférieur à 1 %. Cela témoigne de la forte demande pour ces professions, avec des salaires compétitifs.
Un autre domaine avec un taux d'employabilité de 100 % est le diplôme en sciences de la sécurité publique. Ce programme est exclusivement destiné aux candidats ayant réussi les examens d'entrée de la Garde civile, garantissant ainsi un accès direct à des postes de responsabilité.
Les diplômes en ingénierie continuent d'offrir de bonnes perspectives d'emploi. La plupart des programmes d'ingénierie présentent un taux d'insertion professionnelle variant entre 55 % et 90 %. Les salaires annuels moyens oscillent entre 28 000 et 41 000 euros.
Parmi les ingénieries les mieux classées, on trouve l'ingénierie aérospatiale, l'ingénierie civile et l'ingénierie électronique. Ces domaines sont en forte demande, et les diplômés bénéficient d'opportunités variées, renforçant leur employabilité.
À l'opposé, le secteur du tourisme est marqué par un taux élevé de surqualification. Bien qu'il représente 12,8 % du PIB, 80 % des diplômés travaillent dans des postes inférieurs à leur niveau de formation. Cette situation est préoccupante pour les jeunes professionnels.
Les raisons évoquées incluent la disponibilité de postes accessibles à tous, indépendamment de la formation. De plus, la concurrence est forte, avec de nombreux diplômés et peu d'offres d'emploi adaptées à leur qualification.
En somme, l'employabilité varie considérablement selon les secteurs. Les professions liées à la santé et à l'ingénierie semblent offrir de meilleures perspectives, tandis que d'autres, comme le tourisme, rencontrent des défis importants. Les diplômés cherchent avant tout des emplois dignes et en adéquation avec leur formation.