
Le juge de l'Audience nationale, Santiago Pedraz, a convoqué des témoins dans le cadre du cas des hydrocarbures. Ce dossier implique plusieurs personnalités politiques et entrepreneurs, ce qui soulève des préoccupations majeures sur la corruption au sein du gouvernement.
Juan Ignacio Díaz Bidart et Marc Pons, anciens chefs de cabinet des ex-ministres Reyes Maroto et Teresa Ribera, seront entendus le 28 janvier. Le juge a également convoqué Claudio Rivas, un entrepreneur soupçonné d'être le leader de la prétendue organisation criminelle liée à Villafuel.
De plus, d'autres personnalités comme Victor de Aldama et des entrepreneurs tels que Carmen Pano et sa fille Leonor Gonzáles sont également appelés à témoigner. Ces convocations s'inscrivent dans le cadre d'une enquête plus large sur des pratiques corruptibles.
Selon le rapport du procureur Luis Pastor, Claudio Rivas aurait sollicité Victor de Aldama pour influencer José Luis Ábalos, alors ministre des Transports. Cela aurait été fait en échange d'une rémunération financière, ce qui soulève des questions éthiques sur l'intégrité des fonctionnaires.
Le procureur a souligné que les influences ont été exercées à travers des rencontres avec des responsables ministériels. Ces interactions, qui ont eu lieu à plusieurs reprises, montrent un réseau complexe de corruption au sein du gouvernement.
La UCO a révélé que le réseau d'hydrocarbures a infiltré plusieurs ministères, y compris celui des Transports, sous la direction de José Luis Ábalos. Cette organisation criminelle aurait été spécialisée dans les délits contre la Hacienda Pública dans le secteur des hydrocarbures.
En parallèle, cette organisation aurait mis en place des structures pour le blanchiment de capitaux issus d'activités illégales. Les opérations criminelles auraient débuté en 2020, visant à obtenir des licences pour Villafuel.
Le cas des hydrocarbures met en lumière des pratiques de corruption au sein des institutions gouvernementales. Les convocations des témoins et les allégations d'influence soulèvent des questions cruciales sur la transparence et l'intégrité des décisions politiques en Espagne.