Dans un contexte politique tendu, Catherine McKenna, ancienne ministre libérale, défend Mark Carney face aux accusations de ses opposants concernant son appel avec Donald Trump. Malgré les controverses, McKenna estime que Carney est le candidat le plus qualifié pour gérer la relation avec le président américain.
Carney a confirmé que Trump a exprimé son souhait de faire du Canada le 51e État lors de leur conversation. Cette déclaration a été révélée par Radio Canada et contredit l'affirmation initiale de Carney selon laquelle Trump avait respecté la souveraineté canadienne durant leur échange.
Les opposants politiques de Carney, notamment Pierre Poillievre et Jagmeet Singh, exigent des clarifications sur cet appel. McKenna, néanmoins, soutient Carney, affirmant qu'il est essentiel de négocier en tant que nations souveraines après les élections fédérales.
McKenna souligne l'importance de la souveraineté canadienne et la nécessité d'un leader capable de résister aux pressions de Trump. Elle exprime sa préoccupation face aux attaques de Trump sur le commerce et l'économie canadienne. Selon elle, la situation actuelle des travailleurs canadiens est alarmante.
Elle insiste sur le fait que les déclarations de Trump doivent être prises au sérieux. McKenna décrit Carney comme un leader capable de défendre les intérêts canadiens sur la scène internationale, en particulier face à des menaces comme celle de Trump.
Les jeunes électeurs, touchés par des problèmes de coût de la vie, se posent des questions sur la capacité de Carney à comprendre leurs préoccupations. McKenna répond en affirmant que Carney aborde des sujets cruciaux tels que la mobilisation massive pour le logement abordable et l'action contre le changement climatique.
Elle met en garde contre les conséquences d'une guerre commerciale, soulignant que de nombreux Canadiens ont perdu leur emploi et peinent à payer leurs factures. La menace d'une inflation accrue due aux actions de Trump est également un sujet de préoccupation majeur.
McKenna défend l'expérience de Carney, qui a navigué à travers des crises économiques en tant que gouverneur de la Banque du Canada. Elle rappelle que, bien qu'il n'ait jamais occupé de poste élu, son expérience internationale est précieuse en cette période critique.
Elle critique les opposants politiques qui se concentrent sur son absence d'expérience électorale, affirmant que l'expérience de Carney dans des situations de crise est exactement ce dont le Canada a besoin actuellement.
Dans un climat politique incertain, McKenna reste ferme dans son soutien à Carney. Elle croit que sa capacité à défendre la souveraineté canadienne et à naviguer dans des relations complexes avec des leaders mondiaux est essentielle. Les électeurs doivent considérer l'importance de l'expérience et de la détermination dans cette élection.