
Malgré une sécularisation croissante, 12 % de la population française continue de pratiquer le culte catholique. Cette affirmation provient d'une étude récente de l'Ifop. Les catholiques pratiquants ne sont donc pas en train de disparaître, comme le démontre cette enquête.
Cette étude a été publiée par La Croix le 9 décembre, date symbolique marquant les 120 ans de la loi sur la laïcité de l'État. Selon les résultats, environ 6,5 millions de Français de plus de 18 ans peuvent être considérés comme catholiques pratiquants, représentant ainsi 12 % de la population.
Le sondage met en lumière la résistance d'un noyau dur au sein d'une société en pleine déchristianisation. Un rapport antérieur de l'Ifop, publié en novembre, révélait que la proportion de la population se définissant comme chrétienne, qu'elle soit pratiquante ou non, avait chuté de 60 % en 2009 à 48 % en 2024.
Parmi ces chiffres, 43 % des personnes se disent catholiques. Cela souligne une tendance inquiétante pour certaines traditions religieuses, alors que la France évolue vers une société plus laïque.
Parallèlement à cette évolution, le nombre de personnes sans religion a augmenté, passant de 32 % à 37,5 % de la population. Cette augmentation montre une transformation des croyances et des pratiques religieuses au sein de la société française.
Les musulmans, quant à eux, constituent le troisième groupe religieux, avec une hausse de leur proportion dans la population, passant de 4 % à 7 %. Ces chiffres illustrent la diversité croissante des croyances en France.
En résumé, bien que la France connaisse une sécularisation marquée, les catholiques pratiquants restent présents dans le paysage religieux. Les données de l'Ifop révèlent une dynamique complexe de la foi en France, où les croyances continuent d'évoluer. La résistance de certains groupes religieux face à la déchristianisation souligne l'importance de la diversité religieuse dans la société moderne.