Un site de potins controversé, Tattle Life, a été accusé de causer des dommages considérables à de nombreuses célébrités. Récemment, son propriétaire, un influenceur vegan nommé Sebastian Bond, a été identifié. Ce développement a choqué plusieurs personnalités du monde public, qui ont dénoncé le harcèlement et le doxing dont elles ont été victimes.
Des célébrités comme Katie Price et Lydia Millen ont partagé leurs expériences de trolling incessant sur Tattle Life. Price, en particulier, a subi des abus ciblant sa famille, notamment son fils Harvey, qui a des handicaps multiples. Elle a exprimé son désespoir face à la situation, affirmant que cela l’a poussée à des pensées suicidaires.
Les abus en ligne ont des effets dévastateurs. Price a été hospitalisée à plusieurs reprises à cause de la pression psychologique causée par les commentaires haineux. Les influenceurs, bien qu'habitués à la critique, trouvent que Tattle Life dépasse les limites de l'acceptable.
Dans un courriel à un podcast de la BBC, Tattle Life a défendu son modèle commercial, affirmant que les influenceurs monétisant leur vie personnelle doivent s'attendre à être critiqués. Cependant, cette justification n'est pas partagée par tous. Emily Clarkson, par exemple, a révélé que des utilisateurs ont annoncé sa grossesse avant qu'elle ne le fasse elle-même, ce qui a eu un impact émotionnel important sur elle.
Des personnalités comme Carly Rowena ont également été victimes de ce harcèlement. Après l'hospitalisation de son fils, elle a reçu des commentaires la blâmant pour la situation. Ce genre de comportement montre à quel point le trolling peut être destructeur et déshumanisant.
Des influenceurs comme Caroline Hirons et Lydia Millen plaident pour une plus grande responsabilité des utilisateurs en ligne. Hirons a déclaré qu'il est inacceptable de partager des informations privées sur les enfants et que cela dépasse le cadre du simple trolling. Millen a proposé que les utilisateurs vérifient leur identité pour éviter l'anonymat, ce qui pourrait réduire les abus.
Ces suggestions visent à créer un environnement en ligne plus sûr. Les personnalités publiques, tout en étant exposées à la critique, ne devraient pas avoir à subir des attaques personnelles ou des menaces.
Un procès pour diffamation a révélé l'identité de Sebastian Bond, qui a été poursuivi par Neil et Donna Sands après des années de harcèlement. Les Sands ont remporté 300 000 £ en dommages-intérêts, soulignant la gravité des abus subis. Bond a nié avoir connaissance des poursuites, ce qui a soulevé des questions sur la responsabilité des administrateurs de sites comme Tattle Life.
Le Centre for Countering Digital Hate a affirmé que le site monétisait la cruauté à travers des publicités Google. Ce constat a conduit Google à restreindre les annonces sur Tattle Life. À l'avenir, la réglementation sur la sécurité en ligne pourrait également influencer le fonctionnement de telles plateformes.
Le cas de Tattle Life met en lumière les dangers du harcèlement en ligne et la nécessité d'une réglementation stricte. Les témoignages des célébrités montrent à quel point le trolling peut avoir des conséquences graves sur la santé mentale. Il est impératif de trouver un équilibre entre la liberté d'expression et la protection des individus contre les abus.