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Endommagée par une frappe russe en février, la centrale de Tchernobyl représente-t-elle un danger ?

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La sécurité de Tchernobyl en question

La centrale nucléaire de Tchernobyl soulève des inquiétudes concernant sa sécurité. Une équipe de l'Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a récemment signalé que l'arche protectrice, connue sous le nom de « Nouveau confinement sûr » (NSC), a perdu ses fonctions de sécurité primaires. Cette situation est préoccupante, surtout après une frappe récente.

Les dommages causés par le bombardement

Le 14 février, un bombardement de drone russe a causé une brèche de 15 m² dans la toiture du NSC. Cela a déclenché un incendie qui a duré plus de deux semaines, endommageant le revêtement interne de la structure. Malgré cela, le ministère de l’Environnement ukrainien a confirmé qu'aucune hausse des niveaux de radiation n'avait été observée.

Toutefois, les dommages causés par le bombardement exposent le NSC aux aléas climatiques et au risque de corrosion. Selon des rapports, des poussières radioactives pourraient potentiellement s'échapper, tandis que l'eau de pluie pourrait s'infiltrer à l'intérieur du sarcophage, aggravant ainsi la situation.

La situation sous le sarcophage

En dessous du NSC, se trouvent des matériaux hautement radioactifs, notamment 200 tonnes d'uranium. Cet uranium est mélangé à 5 000 tonnes de sable, de plomb et d'acide borique, qui avaient été largués après l'accident de 1986. La mission de l'AIEA a confirmé la perte de certaines fonctions de sûreté du NSC, mais a également noté l'absence de dommages permanents sur les structures porteuses.

Actuellement, les niveaux de radiation à l'extérieur du NSC restent normaux par rapport aux mesures prises avant le bombardement. Cela offre un certain répit, mais la nécessité de réparations permanentes est cruciale pour garantir la sécurité à long terme.

Les réparations nécessaires

Des réparations temporaires ont été effectuées sur le toit du NSC depuis le bombardement, mais elles sont jugées insuffisantes. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a souligné l'importance d'une restauration rapide et complète pour éviter toute dégradation supplémentaire. Des mesures de contrôle de l'humidité et une modernisation du système de surveillance sont également nécessaires.

Pour l'année prochaine, des travaux de réparation provisoires sont prévus pour améliorer les capacités de confinement du NSC. L'AIEA, avec une équipe permanente sur place, continuera de soutenir ces efforts.

Les coûts de la restauration

La restauration complète du bouclier protecteur pourrait coûter des dizaines de millions de dollars, voire atteindre des centaines de millions. Éric Schmieman, un ingénieur ayant travaillé sur le NSC, a précisé que ces travaux pourraient durer des mois, voire des années.

Une fois la guerre en Ukraine terminée, le processus de restauration du NSC pourra commencer. Cela est essentiel pour assurer la sécurité nucléaire de Tchernobyl à long terme.

Conclusion

La situation à Tchernobyl reste préoccupante. Bien que les niveaux de radiation extérieurs soient normaux, les dommages au NSC nécessitent une attention urgente. Des réparations adéquates sont cruciales pour préserver la sécurité de cette zone sensible. L'AIEA continue de surveiller la situation et de soutenir les efforts de restauration.

Publié le : 8 décembre 2025
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