Une semaine après que le Congrès a approuvé une proposition de loi du Parti Populaire, la ministre de la Transition Écologique, Sara Aagesen, a clos le débat. Elle a renvoyé la responsabilité à Iberdrola et Endesa, les principales entreprises du parc nucléaire espagnol. Aagesen a affirmé que les demandes de prolongation de la vie des centrales nucléaires ne peuvent être satisfaites.
La ministre a précisé que le secteur énergétique est libéralisé, ce qui signifie que les entreprises décident du calendrier de fermeture. Lors d'une conférence, plusieurs communautés autonomes ont exprimé leurs inquiétudes concernant ce calendrier. Cependant, Aagesen a été ferme : "Les entreprises ont décidé du calendrier de fermeture".
Guillermo Mariscal, député du Parti Populaire, a réagi en déclarant que les entreprises ne sont pas responsables de la politique énergétique. Il a accusé le gouvernement d'augmenter la consommation de gaz à cause de l'arrêt des centrales nucléaires, ce qui entraîne une hausse des émissions de CO2 et une dépendance énergétique accrue.
Mariscal a souligné que la fermeture des centrales pourrait accroître la dépendance du système électrique national en période de demande élevée. Cependant, il a été noté que les énergies renouvelables remplaceront massivement l'énergie nucléaire, ce qui pourrait ne pas entraîner une augmentation des émissions de CO2.
Le secteur a rejeté les arguments de la ministre concernant la décision des entreprises sur le calendrier de fermeture. Un dirigeant a expliqué qu'il a fallu choisir entre un arrêt brutal ou une fermeture progressive. Cette dernière option a été finalement adoptée.
Les acteurs du secteur insistent sur le fait que la charge fiscale imposée par le gouvernement empêche les propriétaires de demander le renouvellement de la vie utile des installations nucléaires. Cela complique davantage la situation et freine les initiatives de prolongation.
Le débat sur l'avenir des centrales nucléaires en Espagne met en lumière des enjeux complexes. La responsabilité des entreprises, les décisions gouvernementales et les préoccupations environnementales s'entrelacent. L'avenir de la politique énergétique espagnole dépendra de la manière dont ces éléments seront gérés.