Il est difficile de faire le point sur le chemin parcouru depuis le 15 décembre 2015, lorsque Sánchez a confronté Rajoy lors d'un duel électoral. Il a alors déclaré : « Je vous préviens que si vous restez président du Gouvernement, le coût pour notre démocratie est énorme, car le président doit être une personne décente et vous ne l'êtes pas ». Cette déclaration a marqué un tournant dans la politique espagnole.
Neuf mois après ce face-à-face, le Comité Fédéral du PSOE a expulsé Pedro Sánchez. Cet événement a été l'un des plus lamentables de l'histoire de la démocratie espagnole. Une urne clandestine, cachée par Rodolfo Ares, a commencé à recueillir des votes sans contrôle, une situation qui a mis en lumière les méthodes controversées de Sánchez.
Suite à cela, Pedro a entrepris sa reconquête de l'Espagne, accompagné de José Luis Ábalos, Koldo et Santos Cerdán. Ces hommes avaient des liens évidents avec le candidat, notamment à travers des affaires familiales. Leur parcours commun a été marqué par des rencontres dans des lieux peu conventionnels.
José Luis Ábalos, un homme aux antécédents douteux, a joué un rôle clé dans la carrière de Sánchez. Il a été chargé de présenter la motion de censure contre Rajoy, une action qui a eu lieu il y a presque sept ans. Sa défense s'est appuyée sur une sentence controversée, mettant en lumière des pratiques douteuses au sein du PSOE.
Dans son discours au Congrès, Ábalos a évoqué la justice, citant une sentence qui condamnait pour la première fois un parti politique pour corruption. Cela a suscité des souvenirs des affaires passées, comme celles de Filesa et Malesa, où plusieurs socialistes avaient été condamnés.
Les conséquences de ces affaires sont profondes. Les scandales de corruption ont terni l'image du PSOE et ont eu un impact sur la confiance du public. Les électeurs se sont interrogés sur l'intégrité de leurs représentants, ce qui a conduit à une crise de confiance au sein du parti.
La gestion de la situation par Sánchez a souvent été critiquée. Au lieu de restaurer la confiance, ses actions ont parfois semblé renforcer les doutes. Le lien entre ses alliés et des pratiques douteuses a continué à alimenter les suspicions.
En somme, le parcours de Pedro Sánchez depuis 2015 est marqué par des controverses et des défis. Les événements passés continuent d'influencer la perception du public à son égard. Alors que la politique espagnole évolue, il reste à voir comment ces éléments façonneront l'avenir de son mandat.