La presidenta de Navarra et leader du PSN, María Chivite, a défendu ce jeudi la démission de son numéro deux, Ramón Alzorriz, en affirmant qu'il s'agissait "d'un erreur". Elle a assuré qu'il n'y avait "aucun indice de illégalité" concernant l'enquête ouverte par le Tribunal Suprême.
Cette enquête concerne Santos Cerdán, l'ancien secrétaire à l'organisation du PSOE. Chivite a précisé qu'elle avait parlé avec Alzorriz ce mercredi. Il lui a révélé que sa femme travaillait pour Servinabar, l'entreprise impliquée dans le cas Koldo.
Ce cas touche Cerdán, qui est accusé de recevoir des mordidas pour l'attribution de travaux publics. Chivite a exprimé sa déception, indiquant que la confiance a été perdue et qu'il était nécessaire de demander la démission d'Alzorriz.
Malgré sa démission en tant que porte-parole, Alzorriz continuera d'exercer son rôle de député au Parlement de Navarra. Chivite a souligné l'importance de la confiance au sein de son équipe et a pris cette décision pour préserver l'intégrité de son parti.
Chivite a annoncé qu'une Commission Exécutive se tiendra ce vendredi pour élire un nouveau porte-parole suite au départ d'Alzorriz. Elle a également mentionné qu'une audite sera réalisée concernant la période où Cerdán était secrétaire à l'organisation.
Le gouvernement foral a décidé de se constituer en tant qu'accusation particulière dans le cas Koldo. Cette décision vise à "sauvegarder les intérêts de la communauté forale" face à un présumé dommage patrimonial.
La situation actuelle souligne des enjeux importants pour le PSN et le gouvernement de Navarra. La gestion de ces affaires est cruciale pour maintenir la transparence et la confiance au sein des institutions.