Des drogues de synthèse étaient vendues par deux trafiquants présumés à Cergy. Ce duo proposait une large gamme, allant du LSD des années 1970 aux dernières substances à la mode, notamment pour le chemsex. Leur réseau de distribution couvrait toute l’Île-de-France et même la Picardie.
Les enquêteurs de la Dcos Cergy ont mis fin à leurs activités lors d’une opération de sécurité. Les suspects ont été arrêtés à leur domicile respectif les 8 et 9 avril, suite à une enquête débutée en 2025. Un jeune homme de Jouy-le-Moutier, principalement impliqué dans la vente de cocaïne, a été identifié comme un des principaux acteurs.
Les investigations ont révélé des liens avec un homme résidant à Cergy, dans un quartier connu pour être un point de deal. Les enquêteurs ont également localisé un appartement à Osny, utilisé comme lieu de stockage pour les drogues.
Les perquisitions ont permis aux policiers de saisir un large éventail de drogues. Parmi les substances retrouvées, il y avait des amphétamines, du LSD, de l’ecstasy, et près de 5 kg de résine de cannabis. Ils ont également découvert 500 g de 2 MMC et un kilo de kétamine, très prisés dans le milieu du chemsex.
En outre, les agents ont saisi 300 g de cocaïne et 500 g d’héroïne, une drogue moins courante dans le Val-d’Oise. Ce stock impressionnant témoigne de l’ampleur du trafic dans la région.
Les policiers ont également trouvé deux armes de poing, une arme longue, ainsi que des cartouches. En plus des drogues, plus de 16 000 euros en espèces ont été saisis. Les deux trafiquants ont été placés en détention provisoire en attendant leur jugement.
La compagne d’un des suspects est également sous enquête pour non-justification de ressources. Elle a manifestement profité des activités de son partenaire, possédant des équipements haut de gamme malgré l'absence de revenus déclarés.
Les deux trafiquants risquent de lourdes peines en raison de leurs activités illégales. Ils sont accusés de plusieurs infractions liées au trafic de drogues. Leur complice, quant à elle, pourrait faire face à une amende de 75 000 euros et trois ans d’emprisonnement pour son implication.
Cette affaire met en lumière la problématique du trafic de drogues en Île-de-France. Les actions des forces de l'ordre montrent leur détermination à lutter contre ce fléau. Les conséquences pour les trafiquants et leurs complices seront sévères, soulignant l'importance de la vigilance et de la répression dans ce domaine.