Les journaux de vendredi mettent en avant l'accord "un en, un hors" entre le Royaume-Uni et la France pour lutter contre les traversées de migrants de la Manche. Cet accord a suscité de vives réactions, notamment de la part du président français Emmanuel Macron, qui a critiqué les promesses de Brexit.
Le Daily Telegraph rapporte que Macron a déclaré que les Britanniques avaient été "vendus un mensonge" concernant le Brexit et ses effets sur la crise migratoire. Cet accord a été annoncé peu après que des centaines de personnes aient été escortées des côtes françaises sans intervention policière.
Les commentaires de Macron sur le Brexit alimentant les traversées de la Manche figurent également en première page du journal i. Il a souligné que quitter l'UE sans un accord de retour avait créé une incitation pour les migrants, ce qui était "l'exact opposé de ce que promettait le Brexit".
Le Daily Mail qualifie le schéma "un en, un hors" de "blague", affirmant que cet accord "à moitié cuit" est déjà menacé d'échec. Le Premier ministre a reconnu que ce n'était "pas une solution miracle".
Le Guardian souligne que c'est la première fois qu'un tel accord est établi entre le Royaume-Uni et la France, tandis que le Daily Express critique le Premier ministre Sir Keir Starmer, l'accusant de "céder". Les opposants estiment que cet accord ne fera pas grand-chose pour stopper le flux de bateaux à travers la Manche.
Le journal Metro rapporte les commentaires du secrétaire d'État à l'intérieur, Chris Philp, qui a déclaré que l'accord ne résoudrait pas le "manège des migrants". Bien qu'il ait été évoqué que jusqu'à 50 personnes par semaine pourraient être renvoyées, Sir Keir n'a pas confirmé de chiffres.
Avec l'accord signé le jour où des centaines de personnes sont arrivées au Royaume-Uni, le journal soulève des doutes immédiats quant à son efficacité. Le deal UK-France fait déjà face à une opposition parmi certains politiciens européens, selon le Times.
Le Times rapporte également que le Département de la santé envisage de limiter la délivrance de notes "non apte au travail" par les médecins généralistes. L'année dernière, le NHS a émis 11 millions de notes, dont 93 % déclaraient les personnes "non aptes" sans plan alternatif pour les aider à retrouver un emploi.
Le Financial Times met en avant des accusations de harcèlement sexuel et de discrimination de genre chez Moët Hennessy. Maria Gasparovic, ancienne cheffe de cabinet, réclame 1,3 million d'euros pour licenciement abusif après avoir signalé des comportements inappropriés de collègues supérieurs.
Le chef cuisinier célèbre Gino D'Acampo, qui déménage en Australie, fait la une du Sun, qui indique qu'il lance "plusieurs projets de travail" là-bas. Le Daily Mirror a également vu une lettre divulguée de la BBC à l'ancien animateur de Masterchef, Gregg Wallace, après son licenciement.
Dans cette lettre, un membre senior du personnel lui dit que son comportement est "peu susceptible de s'améliorer". Wallace nie les accusations et a engagé un "avocat de premier plan pour défendre ses droits".
Les événements récents autour de l'accord UK-France et les diverses réactions politiques soulèvent des questions sur l'avenir de la migration et des politiques de santé au Royaume-Uni. Alors que les critiques fusent, il reste à voir comment ces mesures seront mises en œuvre et leurs impacts réels.