Le cessez-le-feu à Gaza est désormais en danger, alors qu'Israël et Hamas sont à un point mort. Après l'expiration de la première phase du cessez-le-feu, Israël a bloqué l'entrée de nourriture et de carburant dans la région. Les craintes d'un retour à la guerre grandissent, menaçant la vie des Palestiniens et des otages restants.
Les États-Unis soutiennent Israël, affirmant qu'un nouvel accord doit être respecté. En réponse, le Caire a dénoncé ce blocage, le qualifiant de "violation flagrante". L'Égypte et le Qatar, médiateurs dans ce conflit, accusent Israël d'utiliser la nourriture comme arme de guerre.
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a appelé à la reprise immédiate de l'aide humanitaire. Il a exhorté toutes les parties à éviter un retour aux hostilités, soulignant l'importance d'une assistance continue pour les populations touchées.
Selon l'accord en vigueur depuis le 19 janvier, Israël devait retirer ses troupes du corridor de Philadelphie. Les négociations devraient s'intensifier pour mettre fin à la guerre et libérer les otages. Cependant, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé un nouveau plan proposé par l'envoyé américain Steve Witkoff.
Ce plan inclut une prolongation de 50 jours du cessez-le-feu, visant à couvrir le mois sacré de Ramadan et la fête juive de Pessah. En échange, Hamas devrait libérer la moitié des otages restants, ce qui est contesté par le groupe.
Hamas a dénoncé ce changement soudain comme une tentative flagrante d'Israël d'éviter les négociations. Le groupe considère les otages comme son principal levier et s'efforcera de les conserver jusqu'à ce qu'un accord acceptable soit trouvé.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a insisté sur l'importance de l'application fidèle de l'accord signé en janvier. Les discussions techniques continuent, mais aucune négociation formelle n'a encore repris à Cairo.
Les familles des otages pressent le gouvernement israélien de conclure un accord pour ramener tous les captifs. Le Conseil de sécurité nationale des États-Unis a également apporté son soutien à la prochaine étape d'Israël, blâmant Hamas pour son manque d'intérêt pour un cessez-le-feu négocié.
Alors que la pression monte des deux côtés, les manifestants israéliens expriment leur inquiétude face à la situation des otages. Les tensions continuent de croître alors que chaque partie se prépare à reprendre le combat tout en pesant ses options pour parvenir à une paix.
La situation à Gaza est de plus en plus critique, avec des risques de reprise des hostilités. Les négociations en cours sont essentielles pour éviter une escalade. Le monde observe attentivement, espérant une solution pacifique à ce conflit dévastateur.