La direction de Marineland a déposé en février une demande pour transférer ses deux orques, Wikie et son fils Keijo, ainsi que ses 12 dauphins, vers des parcs en Espagne. Ce transfert devait être effectué avant la mi-avril. Cependant, la situation a pris une tournure inattendue.
Le parc aquatique espagnol, Loro Parque, a assuré respecter « rigoureusement toutes les normes » en vigueur pour la protection des animaux. Cependant, l'Espagne a refusé d'autoriser le transfert des cétacés. Une autorité scientifique espagnole a estimé que les installations d'accueil ne répondaient pas aux exigences nécessaires.
Le cabinet de la ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a confirmé que le transfert ne pouvait pas se faire en raison de l'absence d'un avis favorable des autorités espagnoles. Ce refus a soulevé des préoccupations concernant le bien-être des animaux.
Depuis sa fermeture au public en janvier, Marineland fait face à des défis importants. Le parc, situé sur la Côte d’Azur, est affecté par la désaffection des touristes et la loi de 2021 sur le bien-être animal. Cette loi interdira les spectacles et la captivité des orques et dauphins en France d'ici décembre 2026.
Les responsables de Loro Parque ont souligné que les dimensions de leurs installations dépassent les minimums requis. Ils ont également averti que les conditions de vie de Wikie et Keijo sont précaires et compromettent leur santé.
Les associations One Voice et Sea Shepherd ont salué le refus de l'Espagne d'accueillir les orques. Elles ont proposé leurs services pour prendre soin de ces animaux en attendant une solution. Ces ONG militent pour que les cétacés soient placés dans un sanctuaire européen.
Sea Shepherd France a exprimé son engagement à assurer une vie digne pour les 14 cétacés captifs. Ils ont également proposé de financer les salaires des soigneurs après le 15 avril, date à laquelle le personnel du parc est censé partir.
La situation des orques et dauphins de Marineland soulève des questions cruciales sur le bien-être animal. Le refus des autorités espagnoles et les conditions de vie précaires des cétacés mettent en lumière la nécessité d'une action urgente. Les ONG continuent de travailler pour trouver une solution viable pour ces animaux.