La Nouvelle-Zélande fait un pas audacieux en autorisant l'usage médical de la psilocybine, un composé présent dans certains champignons hallucinogènes. Cette décision vise à lutter contre la dépression, une maladie qui touche de nombreuses personnes.
Selon le vice-Premier ministre David Seymour, seul un "psychiatre très expérimenté" peut prescrire la psilocybine. Ce médicament reste non approuvé, mais il est considéré comme une option pour les patients souffrant de dépression résistante au traitement.
David Seymour a déclaré : « C’est une avancée considérable pour les personnes atteintes de dépression qui ont tout essayé et qui souffrent encore. » Il insiste sur l'importance de donner aux médecins les moyens d'essayer cette thérapie.
Outre les psychiatres expérimentés, seuls ceux ayant participé à des essais cliniques sur la psilocybine pourront prescrire ce traitement. Cela garantit un protocole très strict pour l'utilisation de ce composé.
Les scientifiques s'intéressent de plus en plus à l'utilisation de psychédéliques pour traiter diverses pathologies, notamment la dépression. Ce mouvement pourrait transformer la psychiatrie moderne.
David Seymour a également annoncé son intention de faciliter l'accès à la mélatonine. À terme, les adultes pourront acheter ce médicament directement en pharmacie, sans ordonnance.
Actuellement, la mélatonine est utilisée pour traiter l'insomnie et le décalage horaire, mais elle est soumise à des restrictions strictes en Nouvelle-Zélande. Seuls quelques produits sont autorisés pour les personnes de plus de 55 ans.
La Nouvelle-Zélande prend des mesures significatives pour améliorer le traitement de la dépression et faciliter l'accès à des médicaments comme la psilocybine et la mélatonine. Ces avancées pourraient offrir de nouvelles opportunités pour ceux qui souffrent de troubles mentaux.