Champion du Monde de Perruches Anglaises : Ce Lorrain prend soin de 200 volatiles chez lui

Une passion dévorante pour les perruches

L’horizon peut paraître lointain, mais il est surligné en rouge dans l’agenda de Jean-Marie Lagrange. En 2028, ce Lorrain prévoit de participer aux Championnat du monde pour impressionner le jury avec ses perruches anglaises. L'événement se déroulera à Colmar, en Alsace.

Pourtant, d’ici là, il refuse de parcourir la planète pour décrocher des titres. À presque 70 ans, il ne veut pas transporter ses oiseaux à l’étranger, craignant qu’ils ne le supportent pas. Sa vie tourne autour de sa passion pour ses deux cents perruches, qu'il soigne chaque jour avec beaucoup d’attention.

Un élevage méticuleux à Fameck

Jean-Marie Lagrange, ancien policier à la retraite, consacre plusieurs heures par jour à ses oiseaux. Dans sa maison de Fameck, en Moselle, il a aménagé un espace dédié à son élevage. Sous le salon familial, les cages abritent les oiseaux, notamment pendant la saison des amours.

Lorsque le moment arrive, il accouple ses perruches pour anticiper l’arrivée des œufs. Ces derniers sont soigneusement protégés dans des habitations miniatures. Les oiseaux sont ensuite choyés et échangés avec d’autres passionnés du club local, « La volière uckangeoise ».

Des succès impressionnants en concours

Les perruches adultes rejoignent une volière dans le jardin, où se trouve la partie élite de son élevage. Jean-Marie participe à des concours, où il a enregistré 84 records nationaux et remporté deux titres mondiaux. Chaque oiseau est bichonné avant les compétitions, les plumes indésirables étant soigneusement retirées.

« Tout a commencé avec deux canaris que ma cousine m’a confiés », raconte-t-il avec un sourire. « Elle m’a dit de les garder, car ils semblaient plus heureux avec moi. » Rapidement, il s’est renseigné auprès d’autres éleveurs et sa passion pour les perruches s’est intensifiée au fil des années.

Les défis financiers d’un éleveur

Jean-Marie admet que sa passion a un coût. « Cela me coûte près de 200 euros par mois au plus fort de l’année », souligne-t-il. Les perruches anglaises, plus exigeantes, nécessitent un soin particulier. Il se compare à un entraîneur sportif, veillant à ce que ses oiseaux soient en pleine forme pour les concours.

« À Colmar en 2028, je sais qu’elles auront près de 20 000 concurrentes », explique-t-il. Il s’engage à les préparer minutieusement dans les semaines précédant l’événement. Cette passion est si forte qu’il ressent une grande tristesse lorsqu’il perd l’un de ses oiseaux.

Conclusion

Jean-Marie Lagrange incarne la passion et le dévouement envers ses perruches anglaises. Son engagement et son amour pour ces oiseaux le poussent à se surpasser. Avec des rêves de succès en 2028, il continue d’investir temps et ressources dans son élevage, prouvant que la passion peut transcender les épreuves.