En mai dernier, Karim Benzema a soulevé le trophée de la Saudi Pro League. Ce moment a marqué un tournant pour le football français, avec plusieurs espoirs qui quittent l'Europe pour rejoindre des clubs en Arabie saoudite. Des jeunes talents comme Nathan Zézé et Saïmon Bouabré ont fait le saut, rejoignant des joueurs renommés.
Des joueurs tels qu'Enzo Millot, le capitaine des espoirs, et l'international Théo Hernandez ont également pris la direction de l'Arabie saoudite. Ils rejoignent des stars comme Moussa Dembélé et N’Golo Kanté. Cependant, ces transferts soulèvent des questions sur leur visibilité en France.
Après deux saisons sur Canal +, la Saudi Pro League n’a plus de diffuseur officiel en France. Le 19 juillet, la chaîne a annoncé qu'elle ne renouvellerait pas son contrat, ce qui pose un défi pour la visibilité du championnat. Ce contrat avait débuté après l'arrivée de Cristiano Ronaldo à Al Nassr.
Les audiences de la Saudi Pro League n'ont pas été à la hauteur des attentes. Les premiers mois, la moyenne était de 10 à 15 000 spectateurs par match, mais de nombreuses rencontres n'ont pas dépassé les 5 000 abonnés en direct. Cela soulève des interrogations sur l'avenir du championnat en France.
Malgré des joueurs de renom comme Riyad Mahrez et Sadio Mané, l'équilibre entre coûts et revenus reste difficile à atteindre. La ligue cherche à croître, mais sans diffuseurs puissants, sa visibilité internationale est compromise. Actuellement, 159 pays diffusent les matchs, mais la France en est absente.
Le départ de nombreux jeunes talents vers l'Arabie saoudite soulève des préoccupations pour le football français. Avec un manque de diffusion et des audiences en baisse, l'avenir de la Saudi Pro League en France semble incertain. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer l'intérêt des diffuseurs et l'impact sur le football français.