Le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, a affirmé ce jeudi qu'il ne pense pas que José Luis Ábalos fasse du chantage au président du Gouvernement, Pedro Sánchez, à travers la publication de messages échangés entre eux. Cependant, il a qualifié cette fuite d'« attaque sans pitié » envers le chef de l'Exécutif.
Dans une interview sur Onda Cero, il a commenté la publication dans EL MUNDO de messages WhatsApp entre Sánchez et Ábalos, lorsque ce dernier était encore au Gouvernement. Le ministre de la Justice a précisé que les révélations actuelles montrent qu'« il n'y a rien à cacher », mais il a insisté sur la nécessité de découvrir l'origine de la fuite par une enquête sérieuse, car cela pourrait constituer un délit.
Concernant la possibilité que le Gouvernement ou le président lui-même porte plainte, Bolaños a indiqué qu'ils préfèrent attendre de voir l'ampleur des fuites qui continuent d'émerger. Il a également souligné que toute personne peut signaler les publications, qui peuvent être investiguées d'office.
Interrogé sur les déclarations de l'ex-ministre des Transports, qui a affirmé ne pas s'être opposé à la publication des messages, Bolaños a qualifié ces commentaires de « cérémonie de la confusion ». Il a clairement indiqué qu'il ne voit aucune relation entre ce cas, qu'il attribue à l'absence de réels motifs de critique envers la gestion de Sánchez, et des fuites antérieures.
Bolaños a souligné que c'est une honte de dire que tous les politiciens sont identiques. Il a également écarté toute implication potentielle de Santos Cerdán, le Secrétaire d'Organisation du PSOE, dans l'affaire Koldo. Ses déclarations visent à clarifier la situation actuelle et à défendre l'intégrité des membres du Gouvernement.
De son côté, la vice-présidente troisième et ministre de la Transition Écologique, Sara Aagesen, a exprimé des inquiétudes concernant la fuite de messages privés. Elle a déclaré que de telles pratiques ne favorisent pas le bon fonctionnement des institutions démocratiques.
Ces préoccupations soulignent l'importance de protéger la vie privée des responsables politiques pour maintenir la confiance du public dans les institutions. La situation actuelle suscite des interrogations sur la sécurité des communications au sein du Gouvernement.
En résumé, la situation autour des messages entre Sánchez et Ábalos met en lumière des enjeux de confidentialité et de confiance au sein des institutions. Les déclarations de Bolaños et Aagesen révèlent une volonté de défendre la gestion du Gouvernement tout en appelant à une enquête sur les fuites. Ces événements pourraient avoir des répercussions sur la perception publique des responsables politiques.