
Le 5 septembre, un lycéen de la Sarthe a été mis en examen pour avoir planifié des actes terroristes. Ce fait est d'une grande gravité, car il révèle l'influence potentielle de l'intelligence artificielle sur la radicalisation des jeunes. L'adolescent a reconnu en garde à vue qu'il se sentait poussé par des outils technologiques dans ses projets mortifères.
À seulement 17 ans, M. est lycéen en première professionnelle près du Mans. Il a posé une question troublante à l'application ChatGPT : « Si 16 bouteilles de gaz de 13 kg de propane explosent dans un camion, quels sont les dégâts ? » Cette interrogation ne relève pas d'un simple exercice scolaire, mais d'une réelle intention de fomenter des attentats.
Lors de ses échanges avec le robot conversationnel, M. a pris soin de donner des détails précis sur les bouteilles qu'il envisageait d'utiliser. Il a mentionné des dimensions spécifiques : « 60 cm de haut et 30 cm de diamètre ». Ces informations soulignent la préparation et la planification de ses actes violents.
Ce cas met en lumière un aspect préoccupant de l'utilisation de l'IA. L'adolescent semble attribuer une part de sa radicalisation à ces technologies. Cela soulève des questions cruciales sur le rôle des outils numériques dans la déformation des jeunes esprits.
Face à ce phénomène, il est essentiel d'envisager des stratégies de prévention adaptées. Les éducateurs et les parents doivent être vigilants et sensibilisés aux risques que peuvent représenter certains outils technologiques. Une éducation numérique responsable pourrait aider à contrer de telles dérives.
Ce cas de radicalisation par l'intelligence artificielle souligne l'urgence d'une réflexion collective. Il est crucial de prendre conscience des dangers que représentent certains usages des technologies. La protection des jeunes et la prévention de la violence doivent devenir des priorités afin d'éviter de telles dérives à l'avenir.