Selon un organisme écossais, les chats domestiques peuvent avoir un impact significatif sur les populations d'animaux sauvages. Cela se produit à la fois par la prédation et la compétition pour les ressources avec les chats sauvages.
Les amoureux des chats peuvent se rassurer. Après la suggestion d'un groupe d’experts de confiner les félins, le Premier ministre local, John Swinney, a démenti toute intention d’interdire les chats. Il a déclaré aux médias que le gouvernement ne va pas imposer de restrictions.
Ce week-end, la Commission écossaise pour le bien-être des animaux (SAWC) a recommandé de créer des zones de confinement pour chats dans les zones où la faune sauvage est vulnérable. Cette mesure vise à protéger les populations d'animaux sauvages.
La SAWC préconise que les chats soient gardés à l'intérieur des maisons et sortis en laisse pour éviter qu'ils ne chassent des rongeurs ou des oiseaux. Cette approche pourrait réduire leur impact sur la faune locale.
De plus, l'organisme suggère que les nouveaux projets immobiliers à proximité des zones sensibles de conservation incluent une clause interdisant la possession de chats. Cela pourrait aider à protéger les espèces menacées.
Le gouvernement écossais a affirmé qu'il prendrait pleinement en compte les recommandations du rapport. John Swinney a tenté de rassurer en précisant que ce rapport avait été produit par une organisation externe.
Dans d'autres régions, comme en Australie, des villes ont déjà adopté des mesures similaires. Canberra et Adélaïde ont mis en place des confinements et des limitations sur le nombre de chats pour protéger les espèces en voie de disparition.
Les discussions autour de la gestion des chats domestiques en Écosse soulèvent des questions importantes sur leur impact écologique. Avec des recommandations en cours d'examen, l'avenir des félins dans les zones sensibles reste incertain, mais la protection des espèces sauvages demeure une priorité.