Un chauffeur de bus japonais a perdu plus de 73 000 euros d'indemnités après avoir été licencié pour vol. Cette décision a été confirmée par la Cour suprême le 17 avril. L'incident a eu lieu à Kyoto, où l'homme, fort de 29 ans de service, a été filmé en train de détourner une somme dérisoire de 1 000 yens, soit environ 6 euros, sur le prix des billets des passagers.
La ville a donc pris la décision de le licencier. Le chauffeur, dont le nom n'a pas été rendu public, a décidé de contester cette décision en justice. Il a demandé l'annulation de la perte de son indemnité de départ, qui s'élevait à plus de 12 millions de yens, équivalant à 73 000 euros. Initialement condamné, il a vu sa peine annulée en appel, le tribunal jugeant la sanction excessive.
Lors de l'incident, un groupe de cinq passagers a monté dans le bus et a dû payer 1 150 yens. Le chauffeur a demandé au groupe de déposer 150 yens dans la boîte de collecte. Cependant, il a accepté un billet de 1 000 yens en main propre, qu'il n'a pas déclaré. Ce comportement a été jugé comme une violation de la confiance publique.
La Cour suprême a finalement rétabli la sanction initiale, soulignant que le comportement du chauffeur pouvait nuire à la confiance du public dans le système de transport. Les responsables ont déclaré que chaque chauffeur de bus manipule de l'argent public, ce qui rend ce type de détournement particulièrement grave.
Shinichi Hirai, un responsable du bureau des transports publics de Kyoto, a exprimé l'importance de cette affaire. Il a déclaré : « Chaque chauffeur de bus travaille seul et manipule de l'argent public. Nous avons pris très au sérieux cet acte de détournement. » Cette déclaration montre la sérieux avec lequel la ville traite les infractions de ce genre.
Les autorités locales espèrent que cette décision servira d'exemple pour prévenir d'autres cas similaires à l'avenir. La confiance du public dans les services de transport est essentielle pour garantir un service de qualité et respectueux.
Cette affaire met en lumière les conséquences graves d'un comportement frauduleux, même lorsque les montants en jeu semblent modestes. La décision de la Cour suprême rappelle l'importance de l'intégrité dans le service public. Les chauffeurs de bus doivent être des exemples de confiance pour les passagers qu'ils transportent.