Un boulanger et chauffeur VTC occasionnel est sur le point d'être jugé devant le tribunal correctionnel de Paris. Il est accusé d’« atteinte sexuelle et détention arbitraire avec une libération avant le septième jour ». Cet homme, âgé de 32 ans, a été placé en détention le 30 avril 2024 après sa mise en examen.
Le trentenaire est soupçonné d'avoir enlevé deux jeunes femmes le 3 avril 2024 à Paris. Ces dernières, alcoolisées, pensaient monter dans un Uber. Une des victimes, prise de panique, a sauté de la voiture en marche dans le tunnel de la Défense. L'avocat général souligne le risque de renouvellement des actes, en raison de la violence de la situation.
La peur ressentie par la jeune femme, qui a sauté d'une voiture à 70 km/h, est alarmante. Cela démontre un comportement particulièrement violent. Bien que l'accusé n'ait jamais été condamné auparavant, il a profité d'une occasion, ce qui soulève des inquiétudes quant à son comportement futur.
Cette nuit-là, deux jeunes femmes, environ 18 ans, appellent la police à Châtenay-Malabry. Elles relatent une histoire incroyable après avoir quitté une boîte de nuit. Elles attendent un chauffeur Uber lorsqu'une Toyota se gare et elles montent à l'intérieur. Rapidement, elles réalisent que quelque chose ne va pas.
Le conducteur coupe son téléphone portable et refuse de les laisser descendre. La passagère arrière parvient à s'échapper lors d'un arrêt, mais son amie est toujours à l'intérieur. L'homme lui touche la cuisse et le cou, malgré ses demandes répétées d'arrêter. Dans le tunnel, la victime saute de la voiture, subissant des blessures.
Les enquêteurs, grâce aux caméras de vidéosurveillance, identifient le trentenaire, qui est arrêté en banlieue parisienne. L'ancien boulanger, travaillant clandestinement comme chauffeur VTC, nie les accusations. Il affirme avoir roulé à 30 km/h et n'avoir jamais refusé d'arrêter.
Son avocate, Me Sarah Abdel Salam, souligne que son client a un casier judiciaire vierge. Elle mentionne également qu'une expertise psychiatrique n'a révélé aucune déviance. Elle plaide pour la libération de son client sous contrôle judiciaire, arguant qu'il n'y a aucun risque de récidive.
Cette affaire met en lumière des enjeux sérieux concernant la sécurité des jeunes femmes. Les accusations d'atteinte sexuelle et de détention arbitraire soulèvent des questions sur la protection des victimes. Le jugement à venir sera crucial pour établir la responsabilité de l'accusé et pour la justice.