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Le chavisme affirme que l'opposition préparait un attentat à la bombe contre l'ambassade d'Espagne

Publié le : 28 mai 2025

La répression du chavisme

Malgré sa victoire électorale présumée, le chavisme intensifie la vague de répression déclenchée la semaine dernière. Cette réaction est perçue comme une vengeance suite à l'opération qui a libéré quatre collaborateurs de María Corina Machado, qui étaient réfugiés à l'ambassade d'Argentine. Cette situation soulève des inquiétudes concernant la liberté d'expression et les droits humains au Venezuela.

Accusations de terrorisme

Diosdado Cabello, le ministre de l'Intérieur, a déclaré que l'organisation terroriste dirigée par Juan Pablo Guanipa, numéro deux de l'opposition démocratique, avait pour but de commettre des attentats à la bombe. Ces attaques ciblaient l'ambassade d'Espagne à Caracas ainsi que celle de Colombie. Cabello a affirmé que les personnes arrêtées avaient également planifié d'assassiner des dirigeants révolutionnaires.

Lors de sa déclaration publique, Cabello a mentionné que les forces armées avaient neutralisé 60 attaques contre des installations pétrolières en seulement 10 jours. Cela démontre l'engagement du gouvernement à lutter contre toute forme de dissidence, surtout après la fuite des dirigeants d'opposition.

Les ONG dans le collimateur

Cabello a également présenté une structure présumée des "groupes terroristes". Il a inclus parmi leurs financiers deux des ONG les plus respectées d'Amérique Latine : le Foro Penal et Provea. Ces organisations soutiennent plus de 900 prisonniers politiques au Venezuela, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux accusations de la part du gouvernement.

Le ministre a insisté sur le fait que ces organisations sont des terroristes se faisant passer pour des défenseurs des droits humains. Cela soulève des questions quant à la légitimité des accusations portées par le gouvernement et à l'impact sur le travail des ONG.

Des implications internationales

En plus des ONG, Cabello a inclus des figures telles que l'opposant Leopoldo López et même le gouvernement des États-Unis dans cette trame. Il a également mentionné des anciens présidents colombiens et le président salvadorien Nayib Bukele, élargissant ainsi le champ des accusations à un niveau international.

Cette stratégie semble viser à délégitimer non seulement l'opposition interne, mais aussi à créer une perception de menace extérieure. Cela pourrait renforcer la position du chavisme face à la communauté internationale, mais en même temps, cela risque d'accroître l'isolement du Venezuela.

Conclusion

La situation au Venezuela est de plus en plus tendue, avec des accusations de terrorisme qui se multiplient. Le chavisme, sous la direction de Diosdado Cabello, semble déterminé à réprimer toute opposition. Les implications de ces actions sont vastes, touchant à la fois la politique intérieure et les relations internationales. La défense des droits humains et la liberté d'expression restent des enjeux cruciaux dans ce contexte.

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