Les Dallas Cowboys Cheerleaders annoncent une augmentation salariale de 400 %, soulignant ainsi la disparité salariale qui affecte les cheerleaders de la NFL et les athlètes féminines en général. Cette nouvelle met en lumière la réalité difficile du sport féminin, où les inégalités salariales persistent.
Les cheerleaders des Dallas Cowboys, souvent considérées comme des athlètes professionnelles, suivent des programmes d'entraînement intensifs. Elles s'entraînent trois à quatre fois par semaine, consacrant jusqu'à 40 heures par semaine à leur passion. Malgré cet engagement, beaucoup d'entre elles doivent travailler plusieurs emplois pour subvenir à leurs besoins.
Avant l'annonce de l'augmentation salariale, ces cheerleaders étaient souvent sous-payées. Par exemple, Jada McLean, ancienne cheerleader, a révélé qu'elle gagnait 15 $ US de l'heure. Avec la nouvelle augmentation, son salaire pourrait atteindre 75 $ US de l'heure, une somme qui reste encore modeste par rapport aux exigences de leur rôle.
Les inégalités salariales ne se limitent pas aux cheerleaders. De nombreuses athlètes féminines, comme les joueuses de la WNBA, sont confrontées à des salaires dérisoires. Par exemple, Paige Bueckers, première choix du repêchage de la WNBA, pourrait ne gagner que 78 831 $ US pour sa première année. Ce montant est bien en dessous du revenu médian des ménages américains.
Les disparités salariales sont de plus en plus mises en lumière grâce à la popularité croissante des sports féminins. Des athlètes comme Simone Biles et Caitlin Clark attirent l'attention sur ces inégalités, mais les salaires n'évoluent pas au même rythme que la visibilité.
Les cheerleaders des Dallas Cowboys se battent depuis des années pour une rémunération équitable. En 2019, l'équipe a doublé son salaire par match, passant de 200 $ US à 400 $ US. Cependant, la lutte pour un salaire minimum reste un enjeu majeur. Les cheerleaders espèrent que cette augmentation de 400 % marque un tournant dans leur combat pour l'égalité salariale.
Raeanne Milovanovic, co-fondatrice de l'Organisation des anciens cheerleaders de la Ligue canadienne de football, souligne que beaucoup de cheerleaders considèrent leur rôle comme un engagement bénévole. Les salaires varient d'une équipe à l'autre, mais la tendance générale reste préoccupante.
La récente augmentation salariale des cheerleaders des Dallas Cowboys est un pas positif vers la reconnaissance de leur travail. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre une égalité salariale dans le sport féminin. Cette situation met en lumière la nécessité d'un changement durable pour toutes les athlètes, afin qu'elles soient enfin rémunérées à la hauteur de leur engagement et de leur talent.