« Sa vie misérable a pris fin » : Un chef majeur du groupe djihadiste État islamique abattu en Irak

Opération conjointe contre l'EI en Irak

Le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, a annoncé la mort d'un important chef du groupe État islamique (EI). Cette opération a été menée en coopération avec la coalition internationale antidjihadiste. Abdallah Makki Muslih al-Roufayi, connu comme "Abou Khadijah", était considéré comme l'un des plus dangereux terroristes en Irak.

Al-Soudani a précisé que ce djihadiste occupait un rôle clé au sein de l'organisation, notamment en tant qu'adjoint au Calife de l'EI. Il a également été le gouverneur des provinces syriennes et irakiennes. Depuis l'été 2023, il était sous le coup de sanctions américaines.

Frappe aérienne décisive

Selon le Commandement central américain (Centcom), Abdallah Makki Muslih al-Roufayi a été tué lors d'une frappe aérienne de précision dans la province d'al-Anbar. Cette opération a permis d'éliminer un autre membre de l'EI. Les forces irakiennes et américaines ont découvert les corps portant des gilets suicide non explosés.

Le Centcom a confirmé l'identification d'Abou Khadijah grâce à un kit ADN. Cette opération a été saluée par le président américain, Donald Trump, qui a exprimé sa satisfaction quant à l'élimination de ce chef djihadiste.

Impact sur la lutte contre le terrorisme

Depuis la proclamation de la défaite de l'EI en Irak en 2017, le groupe a continué à mener des attaques sporadiques. Un rapport onusien a révélé qu'Abdallah Makki Muslih al-Roufayi dirigeait encore des opérations couvrant l'Irak et la Syrie. Les autorités irakiennes ont déjà éliminé plusieurs hauts responsables de l'EI.

Malgré ces succès, des cellules djihadistes restent actives. Le rapport indique également que les opérations antiterroristes ont conduit à la mort de près de la moitié des dirigeants de l'EI en Irak.

Situation actuelle et coopération régionale

Bagdad estime que ses forces de sécurité sont désormais capables de faire face à la menace djihadiste. Un accord avec Washington prévoit un retrait progressif des troupes de la coalition internationale. Ce retrait doit s'étendre jusqu'en septembre 2026.

Cependant, un rapport indique que l'EI pourrait tirer parti de la situation instable en Syrie. Des réserves de trésorerie, estimées à environ 10 millions de dollars, permettraient au groupe de continuer ses activités.

Conclusion

La lutte contre l'EI en Irak est loin d'être terminée. Bien que des avancées significatives aient été réalisées, la situation reste fragile. La coopération entre l'Irak et la Syrie est essentielle pour contrer cette menace djihadiste qui ne connaît pas de frontières.