
Le chef de cabinet de la Maison Blanche, Susie Wiles, conteste des passages d'un article de Vanity Fair qui présente une image peu flatteuse de l'administration Trump. Dans cet article, Wiles décrit Donald Trump comme ayant une "personnalité d'alcoolique" et le vice-président JD Vance comme un "théoricien du complot". Cependant, Wiles affirme que Vanity Fair a ignoré un "contexte significatif" pour créer un récit négatif sur l'administration.
À 68 ans, Wiles a joué un rôle clé dans la campagne présidentielle de Trump en 2024 avant de devenir la première femme à occuper le poste de chef de cabinet à la Maison Blanche. Dans une interview accordée au New York Post, Trump a défendu Wiles, la qualifiant de "fantastique" et suggérant qu'elle avait été "dupe" du journaliste. Il a également noté que les commentaires de Wiles sur sa personnalité reflètent des remarques qu'il avait déjà faites.
Wiles a abordé divers sujets, y compris les actions légales de Trump contre ses rivaux politiques. Elle a reconnu qu'il pourrait y avoir un élément de représailles dans les efforts de Trump pour poursuivre ses adversaires. Elle a précisé : "Je ne pense pas qu'il se réveille en pensant à la représaille", mais a ajouté qu'il saisirait toute opportunité.
Wiles a également commenté JD Vance, un ancien critique de Trump devenu un allié proche. Elle a suggéré que le changement de perception de Vance était "un peu politique". Lors d'un événement, Vance a déclaré qu'il n'avait pas lu l'article, mais qu'il croyait seulement aux théories du complot qui sont "vraies", citant des rapports sur la santé de l'ancien président Joe Biden.
Les commentaires les plus forts de Wiles étaient dirigés vers le milliardaire technologique Elon Musk. Elle l'a décrit comme un "utilisateur avoué de kétamine" qui "dort dans un sac de couchage" au bureau exécutif adjacent à la Maison Blanche. Wiles a admis que Musk, bien que "étrange", est un "génie" à sa manière.
Concernant les efforts de réduction des coûts de Musk, Wiles a exprimé son opposition à la réduction des fonds de l'USAID, affirmant qu'elle était "initialement horrifiée" par cette idée. Elle a souligné que "quiconque s'intéresse au gouvernement sait que l'USAID fait un excellent travail".
Après la publication de l'article, Wiles a accusé Vanity Fair d'avoir produit un "article biaisé" à son encontre, ainsi qu'envers Trump et d'autres membres du cabinet. Elle a déclaré que "beaucoup de ce que j'ai dit a été omis", ce qui a contribué à créer un récit chaotique et négatif.
La Maison Blanche a également défendu Wiles, avec la secrétaire de presse Karoline Leavitt affirmant qu'elle avait aidé Trump à réaliser les "meilleurs 11 mois" de son mandat. Leavitt a accusé Vanity Fair d'"omission biaisée", en excluant d'autres interviews avec le personnel de la Maison Blanche.
La controverse autour de Susie Wiles et de l'article de Vanity Fair met en lumière les tensions au sein de l'administration Trump. Les déclarations de Wiles, bien que controversées, révèlent des dynamiques complexes entre les personnalités politiques. Alors que le débat se poursuit, il est clair que les opinions sur ces figures restent profondément divisées.