Mutilations de chevaux en Normandie : Ce que l'on sait sur le suspect qui affirme avoir « obéi à des pulsions »

Affaire de mutilations de chevaux en Normandie

Un jeune homme, suspecté de sévices sur des chevaux en Normandie, a été placé en détention provisoire mercredi soir. Il comparaîtra au tribunal le 26 septembre 2025. L’enquête a révélé des éléments troublants, notamment une trace ADN retrouvée sur les lieux de l’un de ses forfaits.

Un suspect identifié

Le suspect, âgé d’une vingtaine d’années, a été interpellé grâce à une goutte de sang retrouvée sur un cheval blessé. Il est accusé d'avoir tué et blessé plusieurs chevaux dans la région. La procureure de la République a présenté son profil lors d'une conférence de presse.

Bien que le jeune homme soit décrit comme bien intégré socialement, il n’a pas d'intérêt pour l’équitation. Un détail intéressant est que sa petite amie possède des chevaux, et il est suspecté d'avoir tué l'un d'eux. Selon elle, il est connu pour son comportement agressif.

Les actes de cruauté

Les enquêteurs ont recensé sept événements non naturels, tous impliquant une intervention humaine. Les chevaux retrouvés étaient souvent gravement blessés, avec des yeux crevés et des corps lacérés. Sur les quinze chevaux concernés, dix ont été gravement blessés et cinq sont morts.

Ces actes ont suscité une profonde inquiétude parmi les propriétaires de chevaux de la région. La brutalité des faits a choqué la communauté et a entraîné une mobilisation des autorités.

Des preuves accablantes

Le 1er août, un tournant décisif a eu lieu lorsque du sang humain a été découvert sur un cheval blessé. L'analyse de cet échantillon a permis d'identifier le suspect, qui a été interpellé le 4 août. Lors de son arrestation, plusieurs armes ont été trouvées dans sa voiture, dont certaines étaient maculées de sang.

Parmi les objets découverts, il y avait une clé à griffe, un cutter, et un monoculaire. Le suspect avait également des biscuits pour chevaux dans son véhicule, ce qui a intrigué les enquêteurs. À ce moment-là, il avait une plaie à la main, qu'il a attribuée à un accident de travail.

Reconnaissance et déni

Durant sa garde à vue, le jeune homme a reconnu sa présence sur les lieux de deux des sept faits. Cependant, il a nié les autres accusations. Il a expliqué avoir obéi à des pulsions, ce qui a conduit à une première expertise psychiatrique. L'expert a noté une probable altération de discernement, mais a demandé une seconde expertise.

Le parquet a ouvert une enquête pour des « sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort sur des chevaux ». Ces infractions pourraient entraîner jusqu'à cinq ans d’emprisonnement. En attendant son procès, la Chambre d’agriculture de Normandie aide les propriétaires à prendre des mesures de protection pour leurs animaux.

Conclusion

Cette affaire de mutilations de chevaux en Normandie soulève de nombreuses questions et suscite une vive émotion. Le suspect, désormais en détention, devra répondre de ses actes devant la justice. La communauté reste en alerte, espérant que de telles atrocités ne se reproduisent plus.