À Antibes, le record de France du chikungunya

Épidémie de Chikungunya dans les Alpes-Maritimes

Depuis juillet, le moustique-tigre est à l'origine d'une épidémie sans précédent à Antibes. Cet insecte est reconnu pour transmettre le virus du chikungunya, provoquant des 71 cas autochtones recensés par l'Agence Régionale de Santé Paca (ARS) au 8 septembre. Selon Santé publique France, il s'agit de « l'épisode le plus important en nombre jamais enregistré dans l'hexagone ».

Les contaminations continuent d'augmenter, surtout dans le nord de la commune, près de l'autoroute. Là, des immeubles et des villas sont touchés. Les chiffres montrent une augmentation significative des cas, avec un bilan en hausse de 33 nouvelles infections, selon l'agence sanitaire.

Opérations de Démoustication

Pour lutter contre cette épidémie, des opérations de démoustication sont mises en place. Des équipes effectuent du porte-à-porte pour sensibiliser les habitants aux gestes à adopter. Elles encouragent également les résidents à se faire dépister en cas de symptômes.

Deux opérations ont été réalisées ce mercredi dans des copropriétés et des jardins individuels. Grégory L’Ambert, responsable du pôle moustique-tigre, souligne que ces traitements « permettent de ralentir » la propagation. Cependant, le risque demeure, car une piqûre dans une zone infestée peut entraîner une contamination dans un nouveau quartier.

Impact de la Maladie

La maladie virale, semblable à une forte grippe, peut être très invalidante. À ce jour, aucun cas grave n'a été signalé. Le cas initial, à l'origine de la transmission, était une personne de retour de Madagascar, selon Santé publique France.

Dans la région Sud, d'autres communes comme Fréjus (51 cas) et Vitrolles (46 cas) sont également touchées. La propagation du chikungunya est liée à une épidémie de grande ampleur ayant sévi à la Réunion, renforçant l'urgence de la situation.

Conditions Favorables à la Propagation

Les conditions climatiques jouent un rôle crucial dans la propagation du moustique-tigre. En Île-de-France, des pluies et de la chaleur ont favorisé une augmentation des populations de moustiques. Cela crée un environnement propice à la transmission de maladies comme le chikungunya.

Les autorités sanitaires doivent donc rester vigilantes face à cette situation. Le moustique-tigre représente un risque sanitaire majeur, et des mesures préventives doivent continuer à être mises en œuvre pour protéger la population.

Conclusion

Face à l'épidémie de chikungunya dans les Alpes-Maritimes, il est crucial de sensibiliser la population aux risques liés au moustique-tigre. Grâce aux opérations de démoustication et à l'information, il est possible de limiter la propagation de cette maladie. Rester vigilant et adopter les bons gestes est essentiel pour la santé publique.