Le moustique tigre est un vecteur connu pour transmettre des maladies comme le chikungunya et la dengue. Selon Santé publique France, deux cas autochtones de chikungunya ont été signalés récemment en Occitanie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les premiers signes de cette maladie sont apparus fin mai et début juin.
Ces cas sont considérés comme « les plus précoces jamais identifiés » en métropole durant la saison d'activité du moustique tigre. Bien que la pression d'importation des cas de chikungunya ait diminué, elle a pu contribuer à cette apparition précoce de transmission locale.
La souche du virus chikungunya qui circule à La Réunion est bien adaptée au moustique Aedes albopictus. Cela a été précisé par Santé publique France, qui continue d'investiguer sur ces cas.
À ce jour, aucun épisode de transmission autochtone n'a été mis en évidence en Europe, à l'exception de la France. Un cas autochtone signifie qu'une personne a contracté la maladie sans avoir voyagé dans une zone contaminée durant les 15 jours précédant l'apparition des symptômes.
Le moustique tigre, implanté en métropole depuis 2004, est présent dans 81 départements au début de l'année 2025. Cela soulève des inquiétudes quant à la propagation de ces maladies.
Cette année, l'épidémie de chikungunya a particulièrement touché La Réunion, avec un total de 23 morts et 200 000 cas. Cependant, cette épidémie semble maintenant en déclin. Mayotte, un autre département ultramarin, fait face à une épidémie d'ampleur incertaine.
Les maladies comme la dengue et le chikungunya pourraient devenir endémiques en Europe, en raison du réchauffement climatique, de l’urbanisation et des déplacements humains. Ces facteurs favorisent la propagation du moustique tigre, comme l'indique une étude récente publiée dans le Lancet Planetary Health.
Depuis le début de la surveillance renforcée le 1er mai jusqu'au 17 juin, la France a enregistré 583 cas importés de chikungunya, 395 cas de dengue et 2 cas de Zika. Cela souligne l'importance de la vigilance face à ces maladies.
Il est essentiel de continuer à surveiller et à contrôler la propagation des moustiques, afin de protéger la santé publique. La vigilance est de mise pour prévenir de nouvelles épidémies.
En résumé, la situation concernant le chikungunya et la dengue en France est préoccupante. Le moustique tigre continue d'être un vecteur de transmission de ces maladies. Il est crucial de rester informé et vigilant pour prévenir toute propagation future.