Le CHU de La Réunion a dû activer le plan blanc pour gérer la propagation du virus. La situation sur l'île est préoccupante. L’épidémie de chikungunya est désormais « généralisée et majeure », selon Santé publique France. Ce mercredi, le bilan a révélé près de 6 300 nouveaux cas.
Depuis le début de l’année, un total de 27 521 cas a été enregistré. Les indicateurs liés au chikungunya continuent d’augmenter, tant en médecine de ville qu’aux urgences. Ce constat intervient juste après le lancement d'une campagne de vaccination contre la maladie virale.
Plus inquiétant, depuis la mi-mars, 36 cas graves de chikungunya ont été signalés. Parmi ceux-ci, 16 concernent des nouveau-nés ou des nourrissons nécessitant des soins intensifs. La situation est donc alarmante et nécessite une attention particulière.
La campagne de vaccination a débuté récemment. Le CHU a décrété le plan blanc pour mobiliser les ressources nécessaires. Ce dispositif d’urgence permet de prioriser les cas les plus graves. Il autorise également la déprogrammation de certaines opérations et le rappel de personnels médicaux.
La campagne de vaccination vise particulièrement les personnes de plus de 65 ans et celles présentant des comorbidités. Les 40 000 doses du vaccin Ixchiq sont arrivées la semaine dernière sur l'île. Les autorités encouragent la vaccination sur prescription médicale.
Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a souligné l'importance de cette campagne. Il a mentionné que les semaines à venir seront cruciales, avec un pic de l’épidémie prévu mi-avril. Un travail considérable est en cours pour lutter contre les effets du chikungunya.
Le chikungunya est une maladie virale transmise par des moustiques, notamment le moustique-tigre. Cette maladie a déjà causé des ravages à La Réunion dans le passé. Près de 60 % des personnes âgées avaient été touchées lors d'une épidémie record il y a près de vingt ans.
La vigilance reste de mise, car le chikungunya peut avoir des conséquences graves pour les populations vulnérables. La lutte contre cette maladie nécessite une mobilisation collective et une sensibilisation accrue.
La situation à La Réunion est préoccupante avec la propagation du chikungunya. Le lancement de la campagne de vaccination est un pas nécessaire pour endiguer l’épidémie. Il est crucial que la population se mobilise et suive les recommandations des autorités sanitaires.