Le chikungunya est un virus transmis par les piqûres de moustiques. Malgré une décroissance épidémique, les autorités restent vigilantes. Selon Santé publique France (SPF), trois décès récents de personnes âgées à La Réunion sont liés à cette maladie, portant à 15 le nombre total de morts dans cette région française de l’Océan Indien.
SPF a précisé que ces décès concernaient des personnes de 65 ans et plus, souvent porteuses de comorbidités. Ces informations ont été partagées dans un bulletin épidémiologique, qui souligne également une tendance à la baisse de l’épidémie sur l’île.
Les trois décès mentionnés faisaient l’objet d’une investigation dans le cadre de l’épidémie qui a débuté en août 2024. Les cas de chikungunya ont connu une forte augmentation à partir de mars 2025. Deux des décès sont survenus en semaine 14, tandis que le troisième a eu lieu en semaine 15, tous concernant des personnes âgées de 71 à 95 ans.
Depuis le début de l'année, 15 décès ont été classés comme liés au chikungunya, dont deux indirectement. Ces derniers concernent des personnes souffrant de pathologies chroniques. Par ailleurs, 36 autres cas demeurent en cours d’investigation, selon les précisions de SPF.
Malgré l’augmentation initiale des cas, l’annonce des nouveaux décès intervient alors que l’île connaît une décroissance épidémique marquée. L’activité en médecine de ville a chuté de 24 % en une semaine, avec une baisse importante des consultations pour chikungunya, passant de 5 000 à 3 800.
Les passages aux urgences pour chikungunya ont également diminué de moitié, passant de 123 à 62. Avant cette flambée, aucun cas n’avait été signalé depuis 2010 à La Réunion. À ce jour, aucun cas autochtone de chikungunya n’a été identifié en France hexagonale.
La situation actuelle rappelle l'importance de la prévention contre les moustiques. Les autorités locales intensifient les efforts pour contrôler la population de moustiques et informer la population sur les risques associés au chikungunya. Des campagnes de sensibilisation sont essentielles pour éviter une nouvelle flambée.
Les habitants sont encouragés à prendre des mesures pour se protéger, notamment en utilisant des répulsifs et en éliminant les eaux stagnantes. La vigilance est donc de mise, même en période de décroissance épidémique.
En résumé, l’épidémie de chikungunya à La Réunion a causé 15 décès, malgré une tendance à la baisse des cas. La vigilance et la prévention restent cruciales pour éviter une nouvelle flambée de cette maladie. Les autorités continuent de surveiller la situation de près et d’informer la population sur les mesures à prendre.