Lors d'un arrêt de campagne à Fredericton aujourd'hui, Poilievre a été interrogé sur les commentaires de Carney. Ce dernier a déclaré qu'il considère les propos de Paul Chiang sur la prime comme un « moment d'apprentissage ». Poilievre a réagi en affirmant que cela démontre que Mark Carney ne défendra jamais le Canada.
Poilievre a saisi l'incident durant le weekend, demandant la disqualification de Chiang de la course. Il a souligné que le gouvernement chinois souhaite littéralement tuer Joe Tay en raison de son dissidence politique. Il a ajouté que ce candidat a insinué que cela devrait se produire.
« Je n'ai jamais vu de ma vie un premier ministre réfractaire à protéger un citoyen canadien contre un gouvernement étranger. » Poilievre a exprimé son indignation face à la situation. Il a insisté sur le fait que la prime sur Tay concerne des informations menant à son arrestation, comme l'a rapporté l'Associated Press en décembre.
La prime est un récompense pour la capture d'une personne recherchée. Poilievre a souligné l'importance de défendre les Canadiens, surtout face à des menaces aussi sérieuses.
Carney, qui a déclaré aujourd'hui avoir discuté avec Chiang durant le weekend, a soutenu le candidat. Il a informé les journalistes que le candidat libéral a présenté des excuses et qu'il est une personne d'intégrité. Cela a suscité des réactions mitigées dans le paysage politique.
La défense de Carney a été perçue par certains comme un manque de fermeté face à une situation délicate. Les opinions divergent sur la manière dont les politiciens devraient traiter des questions aussi graves.
Les commentaires de Poilievre et la réponse de Carney soulignent les tensions au sein du paysage politique canadien. La question de la protection des citoyens face aux menaces étrangères reste un sujet crucial. Il est essentiel que les leaders politiques prennent des positions claires sur ces enjeux pour maintenir la sécurité et l'intégrité du Canada.