Je me sens oublié après 100 semaines sur la liste d'attente pour une chirurgie urgente

Introduction

Tracey Meechan, une mère de cinq enfants, se sent oubliée après avoir passé 100 semaines sur une liste d'attente pour une chirurgie urgente. Sa douleur causée par un kyste ovarien l'empêche de mener une vie normale. Elle dépend de ses enfants pour des tâches simples comme mettre ses chaussures.

Impact sur la vie quotidienne

Chaque jour, Tracey se réveille en se demandant si de nouveaux symptômes vont apparaître. Elle a déclaré : "Je ne peux pas vivre ma vie pleinement. Je ne peux pas faire les activités que j'aime avec mes enfants." Cette situation a affecté non seulement sa santé physique mais aussi sa santé mentale.

En janvier, elle a dû arrêter de travailler en tant qu'aide à domicile à cause de la douleur. "C'est un fardeau", a-t-elle ajouté, soulignant les difficultés qu'elle rencontre pour être une mère présente. Les analgésiques ne suffisent pas à gérer sa souffrance tout en s'occupant de ses enfants.

Un parcours médical difficile

Tracey a consulté son médecin généraliste en 2021, où un kyste ovarien important a été diagnostiqué. Après un an d'attente pour voir un gynécologue, elle a été placée sur la liste d'attente urgente. Six mois de suivi ont montré que le kyste avait grossi, entraînant une nouvelle attente pour la chirurgie.

Malgré ses efforts pour contacter le secrétariat de gynécologie, elle n'a toujours pas reçu d'appel pour un rendez-vous. "On m'a dit que cela prendrait encore quelques mois", a-t-elle précisé. Cette situation est devenue frustrante, car elle avait l'impression que les délais étaient constamment repoussés.

Conséquences des délais d'attente

Avant la pandémie, attendre un an pour un traitement NHS était rare. Aujourd'hui, presque 25% des patients attendent plus de 52 semaines pour des soins non urgents. Dans le domaine de la gynécologie, des patients attendent plus de trois ans pour être vus.

Ces délais prolongés entraînent des visites fréquentes chez le médecin pour gérer la douleur. Le gouvernement écossais a promis de réduire les délais d'attente et de créer 150 000 rendez-vous supplémentaires cette année, mais cela reste à prouver.

Engagements du gouvernement

Le Premier ministre écossais, John Swinney, a promis de réduire les listes d'attente et de faciliter l'accès aux rendez-vous chez le médecin. Il a établi trois priorités : réduire la pression immédiate sur le NHS, transférer l'équilibre des services aigus vers la communauté, et utiliser l'innovation pour améliorer l'accès aux soins.

En mars, le secrétaire à la santé, Neil Gray, a lancé un plan d'amélioration opérationnelle pour rendre le NHS plus accessible. Cela inclut un financement supplémentaire pour les rendez-vous et tests durant le week-end, ainsi qu'une expansion des soins hospitaliers à domicile.

Conclusion

Les attentes prolongées dans le système de santé écossais ont des conséquences graves sur la vie des patients comme Tracey. Bien que des promesses aient été faites pour améliorer la situation, le chemin reste semé d'embûches. La santé des femmes doit être une priorité pour garantir un accès rapide aux soins gynécologiques.