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« Des Choix Barbares et Inhumains » : Un Deuxième Condamné à Mort Choisit le Peloton d'Exécution aux États-Unis

Publié le : 31 mars 2025

Exécution de Mikal Mahdi

Le cas de Mikal Mahdi, un Américain de 41 ans, soulève des questions sur la peine capitale. Il a choisi d'être exécuté par un peloton d'exécution, une méthode qui a été récemment sélectionnée par d'autres condamnés dans l'État de Caroline du Sud. Sa condamnation fait suite au meurtre d'un policier en 2004, pour lequel il a plaidé coupable.

Mahdi doit être exécuté le 11 avril à 18 heures, heure locale. Ce choix du peloton d'exécution fait écho à l'exécution de Brad Sigmon, survenue quelques semaines auparavant. En Caroline du Sud, les condamnés à mort peuvent choisir leur méthode d'exécution parmi l'injection létale, la chaise électrique ou le peloton d'exécution.

Les choix des condamnés

La Caroline du Sud permet aux condamnés de sélectionner leur méthode d'exécution. Si aucun choix n'est formulé, la chaise électrique est retenue comme méthode par défaut. Ce système soulève des interrogations éthiques, surtout lorsque des avocats parlent de ces choix comme étant des « maux ».

David Weiss, l'un des avocats de Mahdi, a déclaré que son client avait opté pour le peloton d'exécution, le considérant comme le moindre mal face à des méthodes qu'il jugeait barbares. Ce choix met en lumière la réalité des options disponibles pour ceux confrontés à la peine de mort.

Le processus d'exécution

Lors de l'exécution par peloton d'exécution, le condamné est assis sur une chaise métallique, attaché au niveau des bras et des jambes. Il est également couvert d'une cagoule pour éviter de voir les tireurs. Trois bourreaux, placés derrière un mur à une distance de 4,5 mètres, sont chacun armés d'un fusil.

Les témoins de l'exécution, comme les avocats, ne voient jamais les membres de l'administration pénitentiaire chargés des tirs. Ce processus soulève des questions sur la transparence et l'humanité de la peine de mort dans cet État.

Les implications de la peine de mort

Mahdi est la troisième personne à être exécutée cette année en Caroline du Sud, après Marion Bowman Jr. et Brad Sigmon. L'exécution par arme à feu, bien que rare, a été choisie à quelques reprises depuis 2010. Ce fait souligne une tendance inquiétante concernant l'application de la peine capitale.

Il est important de noter que Mahdi peut encore demander une grâce auprès du gouverneur de l'État. Ce dernier a le pouvoir de commuer sa peine en prison à perpétuité, offrant une lueur d'espoir dans un système souvent perçu comme impitoyable.

Conclusion

Le choix de Mikal Mahdi d'être exécuté par peloton d'exécution met en lumière les complexités et les dilemmes moraux entourant la peine de mort. Alors que les débats continuent autour de l'éthique de ces méthodes, il est crucial de considérer les implications humaines de telles décisions. La situation de Mahdi reste un exemple poignant des réalités de la justice pénale aux États-Unis.

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