Le rearme moral de l'Europe est devenu un sujet crucial. Sánchez, en tentant de l'ignorer, semble vouloir échapper aux responsabilités. Son discours tourne autour d'un "projet politique de pouvoir bland", tout en cherchant à gagner du temps face à la montée des tensions internationales.
La récente entrée en vigueur des tarifs américains a intensifié la nécessité d'une réponse européenne. Sánchez évoque un plan flou, prônant "plus d'Europe" et l'utilisation de mécanismes de défense. Cependant, cette approche semble davantage axée sur la réponse à la Chine que sur une véritable défense collective.
Zapatero, l'ancien président, a récemment partagé ses réflexions sur les défis actuels. Dans son ouvrage, il aborde la question des Droits de l'Homme, soulignant l'importance de défendre ceux qui sont opprimés. Cette approche, bien que noble, soulève des questions sur la réalité politique et les implications de telles actions.
Depuis les années 60, le pacifisme a souvent été associé à une vision pro-soviétique. Kruschev, lors du XXII Congrès du PCUS, a plaidé pour une coexistence pacifique, tout en maintenant une posture agressive face aux ennemis de la liberté. Cette dualité a conduit à des situations complexes, comme celle que nous observons aujourd'hui avec la Russie.
La justification de l'invasion de l'Ukraine par Poutine, sous prétexte de dé-nazification, illustre cette continuité historique. Les discours de dirigeants comme Zapatero et Sánchez Cuenca montrent une volonté de contenir Poutine, mais à quel prix pour l'intégrité territoriale de l'Ukraine ?
Les stratégies de coopération au développement sont souvent perçues comme des outils de paix. Cependant, cette vision peut sembler naïve face aux réalités géopolitiques actuelles. Dans son analyse, Luis Díez del Corral critique les leaders européens pour leur manque de réalisme militaire.
Il souligne la nécessité d'intégrer la défense dans les discussions sur l'avenir de l'Europe. En effet, ignorer cette dimension pourrait mener à des conséquences désastreuses pour la stabilité du continent.
Aujourd'hui, l'Europe dispose de leaders prometteurs pour faire face à ces défis. Kallas, Tusk, Starmer et Meloni se distinguent par leur volonté de promouvoir un rearme moral et défensif. Leur capacité à unir les forces est essentielle pour contrer les intentions de la Russie et de la Chine.
Il est également crucial d'inclure Merz et d'exploiter l'influence de Macron. Cependant, Sánchez, en tant que chorégraphe de la politique, semble hésiter, naviguant entre ses propres intérêts et les attentes internationales.
Le rearme moral de l'Europe est un défi complexe qui nécessite une action concertée. Les leaders doivent dépasser les discours et agir de manière déterminée. La sécurité de l'Europe dépend de leur capacité à s'unir face aux menaces extérieures et à défendre les valeurs fondamentales qui unissent le continent.