Le 18 mars 2025, lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale, Éric Ciotti a été mis en lumière par l'association Anticor. Cette dernière a déposé une plainte pour recel de détournement de fonds publics au sein de l'exécutif départemental des Alpes-Maritimes, comme l'a confirmé Damien Martinelli, procureur de la République de Nice.
Cette plainte, datée du 14 janvier, fait suite à un premier signalement d'Anticor en 2019, qui avait conduit à une enquête préliminaire par le parquet de Nice. Damien Martinelli a précisé que cette nouvelle plainte a déclenché des investigations confiées à la police judiciaire locale.
Anticor soupçonne Éric Ciotti d'avoir conservé des avantages en tant que président de la commission des finances du département, après sa démission de l'exécutif départemental en 2017. Ces avantages incluent l'utilisation d'un véhicule du département et de collaborateurs parlementaires, selon l'association, rémunérés par le conseil départemental.
La plainte vise également Charles-Ange Ginésy, suspecté d'avoir commis des faits de détournement de fonds publics en tant que président du département. Éric Ciotti a réagi en dénonçant une tentative d'agitation médiatique, la qualifiant d'attaque orchestrée par une association proche de la majorité municipale à Nice.
Éric Ciotti a affirmé que toutes ses fonctions ont été exercées dans un cadre légal et transparent. Il a souligné que la Chambre régionale des comptes n'a pas jugé nécessaire de saisir la justice après un contrôle approfondi.
Il a également exprimé son souhait de voir l'enquête avancer, six ans après le premier signalement, en réponse aux déclarations d'Inès Bernard, déléguée générale d'Anticor. Cette dernière a indiqué que des faits perdurent et que si l'enquête n'avance pas, l'association n'hésitera pas à se constituer partie civile.
La situation d'Éric Ciotti soulève des questions sur la transparence et l'intégrité au sein des institutions publiques. Alors que l'enquête se poursuit, les réactions des parties impliquées mettent en lumière des tensions politiques et des enjeux cruciaux pour la confiance du public envers les élus.