
À Reims, sous le chapiteau Le Temps des Cerises, l'association TRAC accueille chaque année des milliers de jeunes. Ces derniers découvrent des pratiques artistiques, notamment les arts du cirque. Cependant, des controverses émergent autour de certaines manifestations organisées sous ce chapiteau.
Récemment, la députée européenne Anne-Sophie Frigout (RN) a accusé l'association TRAC de recevoir des fonds publics pour des événements jugés antifascistes. Dans une publication Facebook, elle a questionné l'utilisation de l'argent des Rémois pour financer de tels événements. Cette déclaration a soulevé un vif débat dans la région.
Selon Frigout, la mairie aurait accordé 43 000 euros à TRAC, qui a organisé un festival du film antifasciste. Elle a suggéré que cette association serait liée à des groupuscules d'extrême gauche, ce qui, selon elle, justifie l'absence de subventions municipales.
Face à ces accusations, le conseil d'administration de TRAC a décidé de réagir. Ils ont publié un communiqué pour rétablir la vérité. L'association a dénoncé les attaques répétées et infondées à son encontre, affirmant que la subvention de 2 900 euros était destinée à financer des ateliers de cirque pour les jeunes.
TRAC insiste sur le fait que le chapiteau Le Temps des Cerises est un lieu ouvert à toutes les cultures. Ils continueront d'accueillir le festival du film antifasciste, organisé par la Ligue des droits de l'Homme, malgré les critiques.
Les accusations de Frigout interviennent dans un contexte de campagne pour les municipales. L'association TRAC voit ces attaques comme une tentative de discréditer leur travail. En effet, elles estiment que ces accusations sont motivées par des considérations politiques plutôt que par des préoccupations réelles.
Le maire sortant, Arnaud Robinet (Horizons), n'a pas encore réagi publiquement à ces allégations. La situation reste tendue, et les débats autour du financement des arts continuent d'agiter la scène politique locale.
La polémique autour de l'association TRAC met en lumière des tensions croissantes dans le paysage culturel et politique de Reims. Alors que les accusations fusent, l'association s'efforce de défendre son rôle dans la promotion des pratiques artistiques auprès des jeunes. La suite des événements sera cruciale pour l'avenir de ces initiatives culturelles dans la région.