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Que pensent les Alaskiens du cirque géopolitique qui arrive dans leur ville ?

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Les Alaskans face le cirque géopolitique

Que pensent les Alaskans du cirque géopolitique qui arrive dans leur ville ? Hanna Correa, accompagnée de son fils Milan, participe à une manifestation à Anchorage. Elle exprime son indignation : "Putin est censé être en prison, et il vient en Alaska comme ça." Les Alaskans brandissent des drapeaux ukrainiens sur la route menant à la capitale.

Correa, qui a quitté l'Ukraine en 2019, ressent une profonde émotion en voyant le soutien des Américains. "Quand je suis entrée dans ce parking et que j'ai vu tant d'Américains soutenir, cela m'a fait pleurer," déclare-t-elle. La rencontre entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine se déroulera à la Base conjointe Elmendorf-Richardson, à seulement 30 minutes de là.

Des voix contre la visite de Poutine

Christopher Kelliher, un vétéran militaire de 53 ans, fait partie des manifestants. Il décrit cette réunion comme "dégoûtante" et estime que Poutine n'a pas sa place en Alaska. "Nous avons un idiot à la Maison Blanche qui va se plier à ce gars," dit-il. L'absence de Volodymyr Zelensky, le leader ukrainien, est pour lui "assez triste".

Des centaines de personnes se sont rassemblées dans les rues d'Anchorage pour s'opposer à l'arrivée de Poutine. Cette région a une histoire complexe avec Moscou, ayant été achetée par les États-Unis en 1867 pour 7,2 millions de dollars. Les critiques de l'époque appelaient cet achat "la folie de Seward", mais la découverte de ressources naturelles a rapidement changé cette perception.

Le patrimoine russe en Alaska

Les églises ornées sont des symboles visibles de l'héritage russe en Alaska. L'église orthodoxe Saint Tikhon à Anchorage a organisé trois jours de prières avant l'arrivée des dirigeants. Le prêtre Nicholas Cragle, récemment installé en Alaska, souligne que le conflit est "particulièrement douloureux" pour les paroissiens. "Nous espérons que cette réunion mènera à quelque chose," dit-il.

Ce sentiment est partagé par des pêcheurs qui s'installent dans les ruisseaux en périphérie de la ville, espérant attraper certains des meilleurs saumons au monde. Don Cressley, un habitant de North Pole, souhaite que Zelensky soit également présent pour mettre fin à la guerre. "La destruction des villes et des bâtiments rend tout le monde sans-abri," déclare-t-il.

Les tensions persistantes

Alors que le président américain parle souvent de sa relation avec Poutine, les tensions entre superpuissances restent palpables en Alaska. Des avions militaires russes sont régulièrement détectés près de la côte. En janvier, des chasseurs canadiens et américains ont été envoyés après que plusieurs jets russes aient été repérés dans l'Arctique.

Cette situation crée un sentiment d'inquiétude chez certains Alaskans. Russell Wilson, un résident d'Anchorage, explique que, bien que la guerre froide soit terminée, les patrouilles aériennes russes sont constantes. "Si le président ne prend pas les mesures nécessaires, nous pourrions être le prochain Ukraine," prévient-il.

Des opinions divergentes sur une invasion

Pourtant, d'autres Alaskans pensent qu'un retour aux hostilités de la guerre froide est une fantaisie lointaine. Je demande à Kelliher s'il craint une invasion russe. "Pas vraiment, tout le monde en Alaska possède une arme," répond-il, soulignant une croyance dans la capacité de défense de l'État.

Conclusion

La visite de Poutine à Anchorage suscite des émotions fortes et des opinions divergentes parmi les Alaskans. Entre soutien à l'Ukraine et inquiétudes face aux tensions géopolitiques, la situation reste complexe. Les habitants espèrent que ce sommet mènera à une solution pacifique pour leur région et au-delà.

Publié le : 15 août 2025
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