Le récent sondage du CIS, dirigé par José Félix Tezanos, révèle des changements notables dans le paysage politique espagnol. Le PP a gagné trois points par rapport au mois précédent, atteignant 29,3 % d'intention de vote, tandis que le PSOE reste leader avec 32 %. Cette évolution témoigne d'une dynamique intéressante à un moment où le pays fait face à des défis majeurs.
Le blackout du 28 avril a laissé l'Espagne sans électricité, mais n'a pas eu d'impact significatif sur le gouvernement de Pedro Sánchez. En effet, le PSOE n'a perdu que six dixièmes dans les sondages. Cela indique une résilience surprenante du parti face à une crise qui aurait pu être dévastatrice.
Les médias avaient déjà signalé des oscillations critiques dans le réseau électrique avant le blackout, ce qui a soulevé des questions sur la gestion des énergies renouvelables. Malgré cela, le gouvernement semble avoir maintenu un certain soutien populaire, ce qui est un point positif pour le PSOE dans un contexte difficile.
Le chaos ferroviaire du 4 mai, sous la direction d'Óscar Puente, a été perçu par le PP comme une preuve du colapso du gouvernement. Cette situation a conduit à un resserrement des écarts entre le PSOE et le PP, qui se chiffre désormais à 2,7 points contre 6,5 le mois précédent. Ce changement est significatif dans le cadre de la compétition électorale actuelle.
Les difficultés administratives rencontrées par le gouvernement ont permis au PP de capitaliser sur la situation. Ce contexte a également contribué à une perte d'intention de vote pour Vox, qui est tombé à 13,7 %, après avoir connu une hausse antérieure.
Podemos a enregistré un léger rebond à 4,3 %, en s'opposant à la guerre, tandis que Sumar n'a pas su tirer profit de cette dynamique. Cette situation montre comment les alliances politiques peuvent influencer les résultats des sondages et la répartition des voix.
Par ailleurs, la coalition Sumar a maintenu un score stable autour de 6,1 %, perdant à peine une dixième. La compétition entre Podemos et Sumar demeure serrée, avec une réduction de l'écart entre les deux partis.
Les résultats montrent également un transfert de voix entre EH Bildu et le PNV. Les jeltzales ont gagné deux dixièmes, atteignant 1,1 %, tandis que les abertzales ont chuté à 0,8 %. Cette dynamique souligne l'importance des alliances et des rivalités au sein du paysage politique espagnol.
ERC et Junts, quant à eux, stagnent respectivement à 1,6 % et 1,1 %. Ces résultats témoignent de la difficulté pour certains partis de maintenir leur position dans un environnement politique en constante évolution.
En somme, les derniers sondages du CIS mettent en lumière des changements significatifs dans l'intention de vote en Espagne. Le PP semble remonter, tandis que le PSOE conserve une position de leader malgré les crises. Les défis énergétiques et les problèmes administratifs ont un impact direct sur la dynamique politique, rendant la situation encore plus intéressante à suivre dans les mois à venir.