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En 2021, il y avait presque un consensus sur le changement climatique. En 2025, Carney et Poilievre sont très éloignés.

Publié le : 9 avril 2025

Introduction

En 2021, un large consensus sur le changement climatique semblait émerger. Cependant, en 2025, les positions des Libéraux et des Conservateurs paraissent plus éloignées que jamais. Cette évolution soulève des questions sur l'avenir des politiques environnementales au Canada.

Les positions divergentes sur le changement climatique

Le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a clairement indiqué qu'il ne s'engageait pas à respecter les objectifs de réduction des émissions. Lors de son premier rassemblement, il a accusé le gouvernement libéral de nuire à l'investissement au Canada en poursuivant une agenda d'extrémisme environnemental radical.

Poilievre a qualifié le leader libéral, Mark Carney, de membre d'un mouvement qui prône une croissance nette zéro, ce qui, selon lui, entraîne des conséquences négatives pour l'économie canadienne. Cette position contraste fortement avec celle des Libéraux, qui ont modéré leur discours au fil des ans.

Les engagements précédents et leur évolution

Lors des accords de Paris en 2015, 196 pays ont convenu de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Le Canada a promis d'atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2050, un engagement inscrit dans la loi en 2021. À l'époque, tous les partis majeurs soutenaient cet objectif.

Quatre ans plus tard, la situation a changé. Poilievre a annoncé que son gouvernement abolirait le cadre fédéral de tarification des émissions industrielles, s'éloignant ainsi des engagements pris par ses prédécesseurs.

Les conséquences de l'abandon du plan de carbone

La décision de Poilievre d'abandonner le taxe carbone pour les consommateurs a suscité des inquiétudes. Les experts estiment que cette taxe était cruciale pour atteindre les objectifs de réduction des émissions. En effet, le Canadian Climate Institute a souligné que la tarification des émissions industrielles était essentielle pour réduire les émissions de 2025 à 2030.

Sans cette taxe, les chances du Canada d'atteindre ses objectifs de réduction des émissions sont considérablement compromises. Les critiques affirment que cette approche pourrait nuire à la lutte contre le changement climatique.

Les attentes des Canadiens

Les Canadiens semblent toujours attachés à la lutte contre le changement climatique. Selon un sondage, 77 % d'entre eux estiment qu'un gouvernement conservateur devrait prendre cette question au sérieux. Cependant, seulement 33 % croient que Poilievre agirait en conséquence.

Cette divergence entre les Conservateurs et les Libéraux souligne l'absence d'un consensus bipartisan. Cela pose un défi pour l'élaboration de politiques durables et efficaces face à une crise climatique croissante.

Conclusion

Les positions des Libéraux et des Conservateurs sur le changement climatique n'ont jamais été aussi éloignées. Alors que le Canada s'engageait auparavant vers des objectifs ambitieux, les récentes déclarations de Poilievre montrent un virage significatif. L'avenir des politiques environnementales demeure incertain, et la nécessité d'un consensus sur cette question cruciale est plus pressante que jamais.

climat - En 2021, il y avait presque un consensus sur le changement climatique. En 2025, Carney et Poilievre sont très éloignés.