Un homme de 20 ans a été condamné à quatre ans de prison, dont un avec sursis, pour le décès tragique du fils de sa compagne. Ce jeune homme, déjà condamné pour trafic de stupéfiants, a affirmé n'avoir jamais consommé de cocaïne, bien qu'il ait été jugé pour ce décès survenu en mars dernier à Saint-Brieuc.
Le tribunal correctionnel a déclaré le prévenu coupable d’homicide involontaire et de détention de stupéfiants. Le procureur de la République, Julien Wattebled, a précisé que la peine inclut également une interdiction de port d’arme pendant trois ans et une interdiction du territoire français pendant dix ans.
Le jeune homme, d’origine égyptienne et vivant en France depuis 2019, a expliqué avoir trouvé un sachet de drogue par terre. Il a affirmé qu'il ne savait pas qu'il s'agissait de cocaïne et l’a rangé dans un placard sans précautions. Malheureusement, l'enfant, qui souffrait de troubles du développement, a ingéré la substance.
Lors de son témoignage, il a déclaré : « Je n’ai jamais pris ça, je l’ai trouvé par terre ». Bien qu'il ait admis avoir consommé du cannabis, il a nié avoir touché à la cocaïne. Cette déclaration a soulevé des doutes quant à sa crédibilité.
Le ministère public avait requis une peine de cinq ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis. Ils ont souligné l’absurdité de la situation, mettant en avant un trafiquant qui prétend ne pas savoir ce qu'est la cocaïne. L’absence d'excuses de la part du prévenu a également été notée.
Une autopsie a confirmé le lien entre la consommation de cocaïne et l'arrêt cardiorespiratoire ayant entraîné le décès de l'enfant. Ce rapport a renforcé la gravité des accusations portées contre le prévenu.
Ce drame met en lumière les conséquences tragiques de la consommation de drogues, même indirectement. La condamnation de cet homme rappelle l'importance de la responsabilité face à des situations potentiellement dangereuses. Les décisions judiciaires visent à protéger la société et à prévenir de futurs incidents similaires.